Pweto: vive tension ce lundi matin, un garçon tué par balle

Pweto: vive tension ce lundi matin, un garçon tué par balle

 Une vive tension a vécu ce lundi matin à pweto centre entre la population et les militaires. A la base de cette situation, la mort d’un jeune  garçon d’environ 20 ans. Celui-ci serait tué par la patrouille mixte la nuit de ce dimanche à lundi 03 février 2025. La ligue nationale de paysans de droits de l’homme du territoire de Pweto dans la province du Haut-Katanga, déplore cette acte. Elle demande que justice soit faite.

D’après  René Mulunda  de la Linapedho,  il était environ 23h quand Eric de la famille Kapoma a croisé la patrouille. Celle-ci était composée des policiers et des militaires. Ces derniers lui ont demandé de l’argent. N’ayant rien trouvé après avoir fouillé ses poches, les patrouilleurs vont se mettre à le frapper. La victime a résisté au point de se battre avec l’équipe. C’est ainsi que l’un des militaires va ouvrir le feu en tirant à bout partant sur le garçon qui a succombé sur place. René Mulunda condamne cette acte ignoble perpétré par la patrouille mixte.

« C’est déplorable de voir ceux qui sont sensés protéger la population commettre de tels actes de violation des droits de l’homme.Par ailleurs , il espère que la justice militaire va faire son travail ».

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Retour au calme

Tôt le matin, la population de Pweto, à plus de 300 km de Lubumbashi , a exprimé son mécontentement. Elle a pris la dépouille de la victime, et est allée la déposée devant la maison de l’administrateur du territoire, explique René Mulunda. C’est par là que le désordre a commencé. Il y a eu un jeu des pierres entre les manifestants et la police. Même le marché de l’UMCOR n’a pas fonctionné jusqu’à maintenant, indique la même source.

Ensuite vers 10 heures un certain Kamwanya Ambroise, cité par René, se présentera volontairement avec son véhicule. Il va prendre la dépouille et va la déposer dans un morgue d’un hôpital de la place. Et c’est aux environs de 12h que la situation est revenue au calme. Ceci, grâce à l’intervention des militaires et des policiers qui sont jusque-là resté au contrôle de la situation.

Selon la Linapedho, le militaire qui a tiré sur Eric serait déjà arrêté, et gardé à l’auditorat militaire sur place à Pweto.