Lubumbashi fait face à une épidémie de la rage canine

Lubumbashi fait face à une épidémie de la rage canine

Le ministre de la Santé, en collaboration avec celui de Pêche et élevage, informe de l’apparition d’une épidémie de rage canine dans la ville de Lubumbashi. Selon le ministre provincial de la Santé, Joseph Nsambi , des cas ont été enregistrés dans la commune annexe.  Et cette épidémie survient suite à des morsures des chiens non vaccinés. 

En effet, dans la ville de Lubumbashi, certains détenteurs de chiens n’ont pas l’habitude de les faire vacciner.  C’est comme dans cette parcelle dans la commune de Kampemba. Ici, on y trouve deux chiens. « Ils ne sont pas encore vaccinés », explique Mireille Kalenga, résidente dans cette parcelle. Elle indique par ailleurs que ces chiens n’ont pas l’habitude de mordre les visiteurs. « Les nôtres ont juste l’habitude de sauter sur les gens sans les mordre »,

Toutefois, selon l’OMS, la rage canine ne se transmet pas uniquement par les morsures. Cette institution parle également des griffures des chiens qui peuvent également transmettre la maladie.

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Prévenir

La vaccination des chiens et la prévention des morsures sont essentielles pour éviter cette maladie. Certains habitants de la ville de Lubumbashi l’ont compris. C’est le cas de Miguel Mwamba un autre habitant de la commune Kampemba. Nous avons deux chiens dans cette parcelle, deux femelles. Nous avons des vétérinaires qui les consultent mensuellement pour contrôler leur état de santé. De plus, ils reçoivent le vaccin tous les cinq mois.

Il faut dire que ces habitudes sont importantes dans la lutte et la prévention de la rage canine. Voilà qui explique pourquoi le ministère de la Santé recommande aux détecteurs de chiens et autres animaux domestiques comme les chats et les singes de les faire vacciner. « Cette vaccination s’effectue dans différents bureaux communaux par des vétérinaires commis à cette tâche », informe encore le ministre de la Santé.

Parlant des personnes mordues par des chiens, Joseph Nsambi indique qu’elles doivent être référées « sans tarder à l’office vaccinogène de Lubumbashi situé près de la morgue de l’hôpital Sendwe ». Il explique également que la prise en charge est gratuite.