Mines: les ONG saluent l’injonction du ministre de la justice
 
					A Lubumbashi, Les ONG œuvrant dans la lutte contre la corruption et les droit de l’homme, saluent l’injonction du ministre de la justice. Ce dernier ordonne ce 28 octobre des poursuites judiciaires contre les auteurs de fraude minière dans le Lualaba. La plate-forme le Congo N’est Pas A Vendre encourage cette decision qui, selon elle, rencontre sa démarche demandant la formalisation du secteur minier artisanal. OEARS, croit que c’est un bon début. Pour sa part, Justicia Asbl, félicite le ministre de la justice, mais la structure dit non à la justice selective.
Se référant au rapport de la commission nationale de lutte contre la fraude minière (FNLFM), le communiqué du ministre de la justice Guillaume Ngefa Atondoko Andali relève plusieurs préoccupations. Celles-ci sont souvent soulever par les ONG. Il s’agit de problèmes tels que, l’occupation illégale des sites miniers privés, la présence des réseaux de fraudes, ainsi que de la contrebande à grande échelle.
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La justice appelé à jouer son rôle
Emmanuel Lumpibwe de CNPAV, pense que ces mauvaises pratiques sont facilités par la non formalisation du secteur minier artisanal. Pour ce faire, il demande la formalisation de ce secteur. Et que le ministre de mine donne des concessions minières aux artisanaux. Ceci empêcherait les intrusions dans les sites privés. D’après cette source de la CNPAV, Guillaume Ngefa a fait son travail en saisissant la justice militaires et civile en vue de traquer les militaires et les civiles impliqués dans la fraude. Alors, dit-il, la justice de son coté doit joué son rôle. Elle doit identifier et poursuivre les vrais auteurs.
« Donné des injonction c’est bien. Mais, il faudrait qu’il y ait une vision claire pour que ces genres de fraudes ne se répète plus. Il faudra aussi qu’il y ait une justice équitable pour tout le monde. »
De son coté Freddy Kasongo de OEARS, salue la mesure du ministre de la justice. Cependant, Freddy exprime sa crainte par rapport à l’application de la decision du ministre sur les personnes politiquement exposé. Mais impliqué dans la fraude minière. Néanmoins, Freddy Kasongo espère que les véritables complices dans les mines répondront de leurs actes.
« Nous saluons l’injonction du ministre, nous espérons que lorsqu’ils ont commencé à écrire le communiqué. Ils se sont rassuré que les personnes susceptible de pouvoir de supposer ne doivent pas se soustraire de procedure judiciaire qui seront engagé. Et que les veritable complices répondront de leurs actes. »
Non à la justice selective
Toute en félicitant la démarche entrepris par le ministre de la justice, Justicia Asbl brandi l’impunité dont dispose les réseaux mafieux qui évoluent dans le secteur minier. Elle rappel au ministre qu’en avril 2019, différentes instructions faites par le Chef d’Etat-major
des FARDC, ainsi que l’Auditeur général près la Haute Cour Militaire, ont étaient prises. Mais malheureusement elles n’ont pas été appliquées. De ce fait, l’ONG des droits humains dit faire foi à l’injonction de Guillaume Ngefa. Toutefois, JUSTICIA Asbl dit qu’elle ne va pas soutenir une quelconque justice sélective dont le but serait d’épargner les cerveaux moteurs de cette maffia minière qui se recrutent.
CASMIA-G Asbl est parmi les dernières structure à réagir. Elle soutient la décision du ministre de la justice. Par ailleurs, CASMIA-G plaide en faveur des entreprise minières privés victimes de l’envahissement des artisanaux. Elle appelle à la responsabilité de l’Etat. Cette organisation encourage le ministre à poursuivre sa démarche jusqu’au bout. Et que les auteurs soient arrêtés, jugés, condamné. Ensuite qu’ils réparent les dommages causé à l’environnement et aux communautés locales.
Quant à la question de savoir si l’application de l’injonction du ministre de la justice pourra réduire les mauvaises pratiques dans les secteur minier. Emmanuel Lumpibwe de la CNPAV, dit qu’en elle-même l’ordre de Ngefa Atondoko ne pourra pas réduire les problème. Car, dit-il, la justice congolais a beaucoup des problèmes en son sein. Il d’autres aspects qui doivent etre prise en compte. C’est par exemple touché à la cause profonde de la fraude dans les mines. Freddy Kasongo a pour sa part estimé que c’est encore tot de dire que l’ordre de Guillaume va réduire les mauvaises pratiques dans le secteur minier.


 
 
