Lubumbashi : Cuso international forme 40 formateurs
Cuso International,une ONG de développement, forme depuis ce mardi 40 personnes sur le Genre, Égalité et Inclusion Sociale. Cette organisation a pour mission de réduire la pauvreté et les inégalités dans le monde ( GESI).Parmi les participants, certains viennent de la division du genre, femme, famille et enfant. D’autres sont issus des services du genre des différentes communes ainsi que les structures qui militent pour les droits des femmes.
Cette activité qui vient en appui à la division du genre, a pour objectif d’amener les participants à répandre la notion de l’équité, l’égalité et l’inclusion sociale. D’après Jack Consolation Wetshi , coopérant volontaire GESI au sein de Cuso International, la ville de Lubumbashi en particulier fait face à différentes formes de discriminations. C’est notamment les discriminations lié à la tribu, à l’éducation, au sexe, à la profession et aux croyances. « Il ya des gens qui sont rejetés à cause de leur appartenance à telle tribu, ou ils ont une certaine orientation sexuelle. Le plus important, c’est de prôner le respect du genre, l’égalité et l’équité. En outre , l’ensemble de tout ça nous amène à l’inclusion sociale. C’est-à-dire tout le monde doit être intégré dans le système social « , dit -il.
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Formation des formateurs
Pendant 4 jours, soit du 18 au 21 novembre, les participants à cette formation vont être renforcés en capacité sur différents modules. Pour la première journée, l’orateur du jour, Jack Consolation Wetshi a posé les bases. Il s’est focalisé d’abord sur les devoirs d’un formateur. C’est notamment la préparation d’une formation, les techniques et le style à adopter, ainsi que les mouvements à éviter pendant l’activité. Ensuite, il a abordé les trois notions clés de la formation. Il s’agit de l’égalité, l’équité et la discrimination. Cependant, la question portant sur la minorité sexuelle a suscité un vif débat. La plupart des participants ont fait allusion aux homosexuels.
Les participants partagés la protection de tous les genres
Pour certains, comme Adel Ekoko, chargé du genre, famille et enfant à la commune Ruashi, ce sont des pratiques à décourager. « C’est une déviation. Comment se fait-il qu’un homme peut aimer un homme? Nous devons faire un effort pour décourager cela. » Toutefois , il reconnaît qu’en tant qu’êtres humains, ces personnes ont droit à la profession, à la santé, à un environnement sain.
Par contre Mélodie Binoka, femme leader au sein de la société civile, pense qu’il faut permettre a tout le monde d’émerger. »Pourquoi exclure cette catégorie des personnes? Ce sont de personnes comme nous. Personnellement je ne peux pas juger ces gens. Il faut juste respecter leur choix« , conclut-elle
Néanmoins, Adel Ekoko, militante des droits des femmes indique que la formation est très bénéfique pour elle. » Cette formation me permet d’être efficace sur le terrain. J’ai appris que désormais je dois tenir compte de tous les genres « .
Après cette formation, les participants vont à leur tour dupliquer la matière apprise chacun dans son domaine de travail. L’ONG CUSO veut enfin voir les entreprises travailler en parfaite collaboration avec les personnes vivants avec handicaps et les albinos.

