Lubumbashi: des entreprises étatiques accusées de dilapider des fonds pour les elections

Lubumbashi: des entreprises étatiques accusées de dilapider des fonds pour les elections

Dans son bulletin numéro 121 daté du 31 juillet intitulé : RDC: élections au détriment des droits économiques et sociaux l’institut de recherches en droits humains IRDH recommande au Procureur Général de la République (PGR), par le canal du Parquet Général (PG) de Lubumbashi, de se saisir des dénonciations de dilapidation des patrimoines des entreprises publiques, et d’ouvrir des enquêtes contre tous les dirigeants d’entreprises publiques, qui utiliseraient des fonds et biens des entreprises publiques, aux fins des campagnes pour le scrutin de décembre 2018

En plus des instances judiciaires, l’IRDH recommande également l’interpellation des mandataires des entreprises concernées par l’assemblée provinciale mais aussi par le Gouvernement provincial « afin de remettre les travailleurs désemparés dans leurs droits les plus élémentaires aux salaires et pensions de retraite » et appelle les entreprises publiques incriminées, de s’acquitter de leurs obligations sociales et remettre les travailleurs et anciens agents dans leurs droits aux salaires et pensions de retraite.

Il faut dire que dans ce bulletin l’IRDH dénonce les violations des droits que subissent les anciens travailleurs des sociétés Étatiques à savoir : SOGETEL, GECAMINES, SNCC, SODIMICO, CIMENKAT, INSS (CNSS). Ces dénonciations viennent des victimes elles-mêmes, des syndicats et des associations de protection des travailleurs. Ces entreprises sont surtout accusées de bafouer des droits économiques et sociaux des ex-agents mais surtout ils sont accusés de dilapider des fonds colossaux pour la préparation des élections législatives et présidentielles.

Pour l’IRDH qui a mené l’enquête et documenté ces violations, « toutes retiennent systématiquement des salaires et pensions des employés et retraités, » en violation de leurs droits économiques et sociaux pourtant garantis par les lois tant au niveau national qu’international.

Les victimes dénoncent le fait que malgré les décisions judiciaires en leur faveur, « les dirigeants desdites entreprises se refusent de les payer. Car selon la même enquêtes les « Allocations Uniques de Retraite) », ont déjà été financées par la Banque Mondiale, depuis 2013 et pourtant ces victimes continuent à attendre leur payement. 2.268 agents retraités ont même dénoncé le détournement des pensions.

Une autre entreprise cité dans le même bulletin est la SODIMICO ou la Direction Générale de la société va jusqu’à déguerpir son personnel excessivement appauvri », déclare le Président de l’ASBL pour la défense des AGENTS et EX-AGENTS cité par l’IRDH dans son bulletin, il dénonce également le « décès de plus de 564 agents, suite à ce chaos, et le déguerpissement en masse des survivants. » Le bulletin explique aussi que les dirigeants de cette dernière société sont accusés de dilapider le patrimoine au bénéfice de leur préparation aux élections législatives et présidentielles.

 

 

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