Lubumbashi : Justicia ASBL et 3 ONG préoccupées par l’utilisation des armes létales lors des manifestations du 9 juillet

 Lubumbashi : Justicia ASBL et 3 ONG préoccupées par l’utilisation des armes létales lors des manifestations du 9 juillet

La ville de Lubumbashi a connu a été très mouvementée hier suite aux manifestations organisées par les partis politique UDPS, SCODE et UNAFEC contre l’entérinement de Ronsard Malonda à la tète de la Commission électorale et indépendante CENI en sigle .4 ONG déplorent l’utilisation des armes létales qui ont causées des morts et plusieurs blessés .

Dans un communiqué conjoint,  numéroté N°001/ONGDH/HK/07/20 et intitulé : « Répression sanglante des manifestations pacifiques à Lubumbashi contre l’entérinement par l’Assemblée nationale de monsieur Ronsard Malonda a la présidence de la Ceni  » ,  4 organisations de promotion et protection des droits de l’homme à savoir : CEIPDHO, JUSTICIA Asbl, MDR, NDSCI, déplorent l’usage excessif d’armes létales par des éléments des forces de sécurité pour réprimer des manifestants bien que pacifiques mais violant les mesures barrières édictées par l’autorité dans le cadre de la lutte contre la COVID-19. Cette répression a occasionné plusieurs blessés par balles se trouvant dans différents hôpitaux de la ville de Lubumbashi et 3 morts probable.

Il faut dire que ces manifestations sont intervenues alors qu’un confinement  total de 3 jours avait été décrété  dans les villes de Lubumbashi, Kipushi, Likasi et Kasumbalesa pour retrouver les contacts des personnes contaminées à la COVID-19 selon les autorités. Mais aussi  le maire de la ville de Lubumbashi avait interdit toute manifestation de plus de 20 personnes.de

Selon les ONG , ces personnes chantaient pacifiquement sans s’en prendre aux biens privés ou publics ce qui ne pouvaient pas justifier l’usage des armes létales. Les ONGH regrettent également  que lors de l’observation des manifestations de ce jour, aucun dispositif sanitaire n’a été mis en place pour retracer les contacts des personnes contaminées comme initialement annoncé dans le communiqué du conseil de sécurité provincial.

Tout en saluant, le professionnalisme avec lequel certains éléments de sécurité ont contenu les manifestants à des différents endroits, les ONGDH rappellent néanmoins que les manifestations publiques sont consacrées par la constitution.

Les ONGDH signataires recommandent au gouvernement provincial du Haut- Katanga de ne pas recourir à l’état d’urgence comme prétexte pour violer les droits humains et de  prendre les dispositions pour prévenir des mesures ultérieures de confinement de la population dans un délai raisonnable.

Aux autorités militaires de se saisir d’office de tous les cas des personnes blessées ou tuées par balles lors des manifestations de ce jour afin de poursuivre les auteurs et de bannir l’usage des armes létales pour contenir les manifestants pacifiques