EX-Katanga : malgré la fin du moratoire les entreprises minières continuent à confiner les travailleurs

EX-Katanga : malgré la fin du moratoire les entreprises minières continuent à confiner les travailleurs

 

Dans les provinces du Haut-Katanga et celle du Lualaba, plusieurs entreprises continuent à confiner leurs travailleurs et c’est malgré la fin du   moratoire d’un mois leur  accordé  pour déconfiner leurs travailleurs.pour les entreprises  du Lualaba à partir du 2 aout et pour les entreprises du haut-Katanga, la majorité d’entre –elles devaient libérer leurs travailleurs et revenir à une situation normale.

Dans le haut- Katanga par exemple, la compagnie minière de Kambove situé tout près de Likasi continue à confiner ses travailleurs et c’est malgré les réclamations de ces derniers de regagner leurs domiciles. Le mois dernier par exemple ils avaient quitté leur lieu de travail pour exiger leur deconfinement. Et cela s’est avéré sans succès. Dans la province beaucoup d’autres entreprises continuent à garder les travailleurs sur leur lieu de travail.

Dans le Lualaba, la situation est identique. Si certaines entreprises, compte tenu de leur taille avaient reçu du ministre de l’emploi 2 mois pour un deconfinement effectif. Certaines devaient déjà libérer leurs travailleurs depuis le 2 aout dernier. Mais force est de constater que ces entreprises veulent garder les travailleurs sur leur lieu de travail 24 heures sur 24. C’est le cas de le dire de KARILU et de TCC tous des entreprises chinoises opérant dans le Lualaba.

Pour Mike Lameki, un activiste de droits de l’homme dans la province du Lualaba, ces entreprises ont du mal à revenir à la situation normale dans la mesure où, c’est dans leurs intérêts. Les travailleurs confinés travaillent plus pour un salaire minime. Dans ces conditions-là elles ne veulent pas revenir à la situation d’avant covid-19.

Il faut signaler plusieurs défenseurs des droits de l’homme  ainsi que les travailleurs des plusieurs entreprises ont décriés les mauvaises conditions de confinement, notamment la mauvaise alimentation, les mauvaises conditions d’hébergements, ainsi que le manque de repos.

Et pourtant, le moratoire enjoignait, les entreprises à améliorer les conditions de confinement mais surtout à veiller au respect du code de travail notamment  sur les heures de travail qui sont de 8 heures selon la législation congolaise. Le moratoire exigeait également des entreprises de libérer les travailleurs ayant déjà fait plus d’un de confinement sur leur lieu de travail. Il faut noter qu’aucune de ces injonctions n’ait  été suivie.

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