Insécurité à l’est: 672 civils tués par les groupes armés et 67 autres civils par les forces de l’ordre depuis l’annonce de l’Etat de siège

Insécurité à l’est: 672 civils tués par les groupes armés et 67 autres civils par les forces de l’ordre depuis l’annonce de l’Etat de siège

Sans compter des enlèvements, des déplacements massifs de populations, des viols et autres abus. Malgré la proclamation de l’Etat de siège dans les provinces du nord Kivu et de Ituri, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a documenté 739 morts et estime que rien n’a changé à l’est de la RDC.

Des nombreux massacres perpétrés en août met en évidence l’insécurité persistante dans la région et l’insuffisance de la réponse militaire depuis que le président de la république, Félix Tshisekedi lançait l’Etat de siège pour en finir avec les cycles des massacres à l’est de la RDC.

Selon Human Rights Watch qui livre les chiffres :  » Depuis que le gouvernement a imposé l’état de siège en mai 2021 et son entrée Entre en vigueur le 6 mai et le 10 septembre, divers groupes armés – dont certains restent non-identifiés – ont tué au moins 672 civils et les forces de sécurité congolaises ont tué 67 autres civils, dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu  »

Selon la même source, les éléments de fardc seraient attentistes et complices des massacres qui se déroulent à l’est de la RDC « Le 2 août, les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé islamiste dirigé par des Ougandais, auraient tué au moins 16 civils, dont deux femmes, dans le village d’Idohu, situé dans la province de l’Ituri. Une douzaine de soldats de l’armée congolaise se trouvaient dans le village et d’autres étaient stationnés dans un camp militaire à proximité, mais ils n’ont pas empêché l’attaque. D’autres groupes armés et certains éléments de l’armée nationale congolaise ont également été impliqués dans des attaques dans la région »

L’Etat de siège annoncé comme une portion magique par le président Félix Tshisekedi qui pourtant avait affirmé que confier le pouvoir aux militaires permettrait de rétablir la sécurité dans la région, mais le nombre de civils tués dans les attaques est en grande partie resté inchangé.