Lubumbashi:39 millions des pots-de-vin dans les projets avec la Chine

Lubumbashi:39 millions des pots-de-vin dans les projets avec la Chine

Ce vendredi 17 décembre le consortium le Congo n’est pas à vendre( (CNEPAV), AfreWach ainsi deux mouvements citoyens, à savoir la Lucha et Filimbi ont au cours d’une conférence de presse tabler sur les pots-de-vin des sociétés chinoises. Il s’agit notamment de l’entreprise minière SICOMINES et la  Sicohydro qui construit le barrage de Busanga dans la province du Lualaba. C’est au moins 39 millions des pots-de-vin dans ces deux projets .

Ces faits révéler par le rapport d’enquête « Congo Hold up » qui fiait des révélations accablantes sur le détournement de plus de 130 millions et qui met en cause l’ancien régime de Joseph Kabila et ses proches.

Des pots-de-vin et de conflit d’intérêt

En effet, selon Jimmy Kande membre de la coalition CENPAV  trois faits majeurs sont à retenir , il s’agit spécialement du détournement de 14 millions de dollars prévus pour l’organisation de d la Francophonie.  Ceux-ci sont versés au Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais (BCPSC), dirigé par Moise Ekanga. « Au lieu de verser ce montant au comité d’organisation du sommet de la Francophonie, le BCPSC distribue cet argent aux sociétés privées de l’entourage de l’ancien Chef de l’État Joseph Kabila .
Le deuxième fait révèle au cours de ce point de presse est le conflit d’intérêt majeur dans la gestion du peage Lubumbashi- Kasumbalesa. Le projet de réhabilitation avait été confié en 2008  à la Société de Gestion Routière (SGR), en échange du droit de collecter le péage.  Il faut noter que cette entreprise appartient d’une part à un des grands investisseurs chinois dans Sicomines (60%), et d’autre part à « SPI » (40%), une société de Zoe Kabila,  Katumba Mwanke et Francis Mtwale. SPI est géré par Moise Ekanga,le même cité pour des pots-de-vin de 14 millions.

Le troisième fait est les Pots-de-vin autour de l’approbation de la convention hydroélectrique pour Busanga en 2016. Selon la CENPAV,  explique qu’avant l’accord pour l’octroi et le développement du site hydroélectrique. La Sicomines  a effectué   trois paiements d’un montant total de 25 millions de dollars , montant a été distribué aux entreprises et proches liés à Kabila.

La Guardia

Corruption et l’impact dans la réalisation du projet Sicomines

Pour Jimmy Kande , ces faits de corruptions ont eu un impact même dans la réalisation du projet Sicomines ,un projet qui consistait à échanger les minerais contre les infrastructures à hauteur de 3 milliards de dollars. »car ces faits empêchent le contrôle ,  ça vous met dans une léthargie et vous ne pouvez pas bien faire votre travail. Et ça démontre également intentions de ceux qui sont venus faire affaire ICI , qu’ils ne sont pas prêts à competir dans les mêmes règles que tout le monde. » a-t-il expliqué . » Et aujourd’hui lorsque l’on regarde les résultats , le projet Sicomines est un fiasco, il fallait  3 milliards des routes , seul 25 % ont été réalisés, et pendant ce temps, la Sicomines produit et la RDC rembourse sa dette , elle rembourse quoi ? S’interroge-t-il.

Ainsi la CNPAV , Lucha , Filimbi et Afrewach insistent sur le fait que les personnes citées dans ce rapport soient notamment traduit en justice et que l’argent détourné devraient être remboursé au trésor public et de plus réviser l’accord sino-congolais,pour qu’il puisse ressortir du régime régulier du Code Minier tel que révisé en 2018.

Toutefois, Jimmy Kande espère que l’élan donné par le chef de l’État dans la lutte contre la corruption pourra permettre de rendre justice dans ce dossier , même si à l’heure actuelle la déception est là , avec la mise en liberté des personnes condamnées pour détournement .