Lubumbashi : les promesses de Felix Tshisekedi, un chapelet de bonnes intentions

Lubumbashi : les promesses de Felix Tshisekedi, un chapelet de bonnes intentions

Les promesses contenue dans le discours  du président de la république Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de son investiture en janvier 2019, reste jusque-là un chapelet de bonnes intentions pour la majorité de la population lushoise. Pour les uns, il y a pas  d’amélioration des conditions de vie de la population, on observe des mouvements des grèves, le taux du dollar est toujours en hausse, la difficulté de la mise en place de la gratuité de l’enseignement. Pour d’autres le chef de l’Etat a perdu l’élan politique lui laissé par joseph Kabila.

Les lushois estiment que  le bilan mi-parcours de Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo est  mitigé. Nombreuses promesses sont non réalisées. « Dans son discours mandat le Président de la République avait fait des promesses à réaliser pour le peuple congolais, mais quand on évalue les réalisations fait  pendant la campagne électorale devenu le discours au jour de son investiture, les réalisations sont moindres et l’impact n’est pas visible dans le vécu quotidien de la population ».  Explique un lushois  sur l’avenue Kasavubu. Et il ajoute «la coalition FCC-CACH, il y a eu un l’œil de la communauté internationale, le tournement de fond alloué  à son programme de 100 jours, et le projet Tshilejelu au Kasaï ». Selon les analyses de cet homme, le président de la République  commence à appliquer une politique de tâtons avec le manqué de planification des réalisations dans les actions qu’il pose.

Un autre lushois  rencontré au  cadre de la concertation de la Société Civile, évalue la mise en place  l’Etat de siège,  qui selon lui  n’a pas donné un  résultat satisfaisant jusque-là, les troupes armées continuent à opérer, il y a des  incursions dans des villages et localités qui fait des  morts, alors que le chef de l’Etat avait promis de mettre fin aux conflits armées dans l’Est de la république. «  Nous attendons voir ce que  va donner l’appui de l’armée ougandaise sur notre territoire a-t-il déclaré.

Du côté politique, la plupart des personnes à qui nous avons tendu le micro  au centre-ville,  disent que le chef de l’Etat a su mettre une  majorité qui lui permet de bien travailler, donc il  n’a pas d’excuse. Et  sur le plan social et économique, le bilan est largement négatif disent certains. On observe les mouvements des  grèves au sein des universités, la situation des fonctionnaires de l’Etat non mécanisés ne pas résolue, Il y a des routes de dessertes agricoles qui devaient être réhabilités et construites en vue de booster l’économie, mais rien ne fait.

S’agissant de l’éducation, des Lushois rencontrés se réjouissent de la mesure de la gratuité de l’enseignement mais regrette son impact négatif sur la qualité de l’enseignement, « les conditions d’études des enfants est encore un problème sérieux à résoudre ». A dit un trentenaire rencontré au centre-ville de Lubumbashi. Les habitants de la ville de Lubumbashi espèrent de tout cœur la construction  des nouvelles  salles de classe, et l’amélioration de l’enveloppe salariale de l’enseignant. Sur le plan international, Felix Tshisekedi  a amorcé une diplomatie agressive, la RDC est rentrée sur le concert international.

En ce qui concerne les perspectives  d’avenir, les habitants de la ville de Lubumbashi souhaitent que  le Président de la République mette les batteries en marche pour générer plus des recettes en luttant efficacement contre la corruption et en réduisant les dépenses.