Lubumbashi : un contingent de la légion d’intervention pour lutter contre le terrorisme urbain
En vue de renforcer le commissariat de la police du Haut-Katanga et dans le souci d’en venir à bout à ce que la police appelle « le terrorisme urbain », le commissariat de la police du Haut –Katanga vient d’être renforcer avec un contingent de la légion d’intervention.
Celui-ci en provenance de Kinshasa est arrivé hier jeudi 12 juillet à Lubumbashi. Le Capitaine Charles Lwamba porte-parole de la police, au cours d’un entretien avec la Guardia Magazine, a confirmé cette information tout en expliquant que cette décision avait été prise lors de la visite du vice-premier ministre de l’intérieur Henri Mova Sakanyi à Lubumbashi. La présence de la Leni est l’une de stratégies mises en place par la police pour lutter contre l’insécurité grandissante dans la province du Haut Katanga, car elle prêtera mains fortes à la police locale.
Répondant à la question sur le regain d’insécurité à Lubumbashi et le plus de 150 cas de cambriolages enregistrés au cours de 6 derniers mois , Charles Lwamba estime par ailleurs que malheureusement , la population ne voit que le négatif lorsqu’il s’agit des questions liés à l’insécurité. Des efforts sont faits pour enrayer une fois pour toute, ce nouveau genre du banditisme.
Rappelons qu’au cours de 6 derniers plus de 150 cambriolages ont été documenté par la société civile. Sur cette question le porte-parole de la police de Lubumbashi estime que le chiffre est énorme mais le comparer au nombre des ménages et de la population ceci ne représente pas beaucoup. Quant à la question de savoir qu’est ce qui explique pourquoi la police n’intervient qu’en retards lorsqu’elle est appelé en intervention par la population, le capitaine estime que dans la plupart des cas , la population ne fait appel à la police que quand les cambrioleurs sont partis.
S’agissant des accusations de la population sur le fait que ces éléments feront partis des forces de la police, Charles Lwamba explique rien a priori ne le prouve, le fait de porter un habit ressemblant à ceux de la police ne fait pas forcément d’un individu un élément de la police ; « la nuit tous les chats sont gris » dit-il.