RDC: Kabila devant le congrès, l’IRDH constate un rendez-vous manqué entre Kabila et son peuple
Attendu depuis plus d’un mois, c’est finalement ce jeudi 19 juillet que le président de la république s’est adressée à la nation congolaise à travers les deux chambres du parlement réunies en congres. Pour l’RDH qui s’attendait à ce que le président réponde aux préoccupations actuelles qui sont dans l’opinion publique, Kabila vient de rater une occasion de plus.
Parmi ces attentes, Hubert Tshiswaka Directeur général de l’IRDH (institut de recherches en droits humains) cite l’application de l’accord global et inclusif du 31 décembre 2016 facilité par l’Église catholique à travers la CENCO.
Il parle des mesures de décrispation politique en citant la libération des prisonniers politiques emblématique comme Diomi Dongala, Jean Claude Muyambo et les autres. Il parle également de la réforme de la CENI (commission électorale nationale indépendante) et aussi de la non-présentation de la candidature du président de la république à l’élection présidentielle prochaine selon l’esprit de l’accord de la Saint-Sylvestre.
Parlant de l’adresse du chef de l’État a la nation l’IRDH estime n’avoir pas entendu ce à quoi il s’attendait «Nous n’avons pas entendu ce à quoi nous nous attendons, nous sommes un peu désemparés et espérons qu’il trouvera un autre moyen de nous communiquer ce qui sont nos attentes pcq là nous constatons qu’il vient de rater une occasion de plus ».
Pour l’IRDH, en disant que la RDC n’a aucune leçon à recevoir de qui que ce soit, le président de la république sait lui-même à qui il s’adressait alors que le souci majeur était qu’il réponde aux problèmes de congolais parce qu’il en a l’obligation entant que président des Congolais.
L’IRDH pense également que ce rendez-vous manqué entre le président joseph Kabila et le peuple congolais a des retombés. C’est entre autre le constat que le président de la république est loin de son peuple, si jamais il y a élection, le peuple pourra exprimer un vote sanction contre le parti qui le soutient d’autant plus que le chef du parti s’éloigne de la population, et si son parti résiste en insistant pour un troisième mandat qui est anticonstitutionnel le risque de violence n’est pas écarter estime l’IRDH.