Lubumbashi : Vuvuzela et patrouilles des habitants à Kasungami pour lutter contre l’insécurité

Lubumbashi : Vuvuzela et patrouilles des habitants à Kasungami pour lutter contre l’insécurité

« Ici on n’est pas en sécurité », s’exclame un habitant du quartier Kasungami dans la cellule 200 maisons et vivant à proximité d’un poste de la police. Cette situation est vécue par tous les habitants de cette cellule et les autorités sont incapables de mettre fin à cette situation.

Une femme habitante de cette cellule « ici on ne dormait presque pas, chaque jour à partir de 00 heure, la population se réveille car chaque jour il y avait des cambriolages. La semaine dernière des cambrioleurs à mains armées ont opéré trois jours de suite et à chaque fois 5 maisons avait été visitées.» « Dimanche dernier explique-t-elle nous avons arrêté un policier qui voler,  on l’a amené au bureau du quartier et le lendemain matin on l’avait libéré, et il y e a eu même des échauffourées ici. »

Quand les Vuvuzela font fuir les voleurs.

Compte tenu du niveau très élevé de l’insécurité dans ce quartier et que très souvent la police n’intervient qu’en retard, les habitants ont décidé de se prendre en charge. « Nous nous sommes sensibilisés nous-mêmes et chaque habitant a un vuvuzela dans sa maison et à chaque fois qu’il y a un cambriolage tout le quartier est alertés et chacun avec son vuvuzela y va ce qui permet aux voleurs de fuir. » Cette habitante citée ci-haut explique que grâce à cette technique depuis le début de cette semaine, la situation s’est quelque peu calmée. Il n’y a pas eu des cas de cambriolage signalé dans le quartier.

Patrouilles des habitants

En plus de Vuvuzela, la population s’est érigée elle-même en patrouilleurs. « Chaque fois qu’un cambriolage est signalée, les hommes sortent et patrouillent le quartier. » Explique le même habitant cité ci-haut. Pour eux bien qu’il y a la police qui fait les patrouilles dans ce quartier, ils pensent que ce n’est pas assez. « Ici on a déployé 4 ou 5 policiers, alors que les voleurs armés viennent en grand nombre et la police ne peut pas intervenir. » ajoute-t-il. Le mieux pour eux c’est de veiller eux même sur leur sécurité.

Il faut dire que la situation de cette cellules à Kasungami un quartier situé dans la commune annexe n’est pas isolée. Les quartiers périphériques connaissent un regain d’insécurité que les autorités ne savent pas enrayer.  Car disent-elles, les cambrioleurs opèrent avec « des tenues similaires à celles de la police « .Peut-être leurs faudra-t-il associer la population à assurer leur propre sécurité ? Cette méthode aura pour mérite de renforcer la police et en plus elle est moins couteuse.

 

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