Lubumbashi : l’IRDH dénonce des irrégularités dans la campagne électorales

Lubumbashi : l’IRDH dénonce des irrégularités dans la campagne électorales

Dans son bulletin électronique du 20 décembre,  l’IRDH pointe du doigt des graves irrégularités dans la campagne électorale. Pour lui, ces derniers peuvent constituer la fraude électorale, au détriment de l’expression du choix des citoyens congolais.

Un grand nombre de pratiques illégales ont été décriées, c’est notamment, l’entrave à la campagne électorale des candidats de l’opposition, par des autorités établies; l’usage abusif des moyens, des médias publics et du personnel de l’Etat, aux fins de campagne ; la pratique de la violence et l’incitation à la violence contre des adversaires politiques ; et l’acquisition des cartes ou photocopies des cartes d’électeurs par extorsion, corruption et ruse.

Concernant l’entrave à la campagne électorale des candidats de l’opposition, l’IPRDH relève le fait que des « rassemblements de campagne électorale, organisés par l’opposition, ont été dispersés par des éléments de la police qui, faisant usage disproportionné de la force, ont causé des graves atteintes au droit à la vie et à l’intégrité physique des manifestants pacifiques. »

L’IRDH pointe du doigt certaines autorités, comme le Gouverneur de la ville de Kinshasa, KIMBUTA YANGO André a interrompu arbitrairement, la campagne électorale dans la Ville de Kinshasa, ainsi que le Gouverneur de la province du Haut-Katanga, PANDE KAPOPO Célestin, avait empêché le même candidat FAYULU de battre campagne à Lubumbashi. Violant l’article 211 de la Constitution de la République qui charge la CENI de la mission exclusive d’organiser tout le processus électoral et toutes les opérations de vote. Et, l’article 81 de la même loi sanctionne quiconque entrave ou tente d’interdire ou de faire cesser toute manifestation, rassemblement ou expression d’opinions pendant la campagne électorale.

L’IRDH dénonce aussi l’usage abusif Il des médias publics, des bâtiments, des véhicules, du personnel et des finances de l’Etat, aux fins de mener la campagne tant pour eux-mêmes que pour le candidat du Front Commun pour le Congo (FCC).la pratique des violences et l’incitation qui est contraire aux disposition de l’article 34 de la loi électorale qui stipule que : « Aucun individu, parti politique ou regroupement politique ne peut inciter quiconque à commettre un acte de nature à entraîner des violences, des menaces ou à priver d’autres personnes de l’exercice de leurs droits ou libertés constitutionnellement garantis ».

Un autre fait décrié c’est l’acquisition des cartes d’électeurs par extorsion, corruption ou ruse. « Des bureaux de campagne des candidats, de tout bord, se livraient à photocopier des quantités des cartes d’électeurs, sous prétexte d’accréditer leur propriétaire comme observateur » .Pour l’IRDH ces  pratiques  viseraient de tricher.

Ainsi l’IRDH recommande  aux citoyens à dénoncer et documenter  toute pratique illégale ou tentative de fraude d’où qu’elles viennent.  A la ceni de condamner et déférer aux parquets l’usage abusif des fonctions, personnel et moyens de l’Etat, par des politiciens en compétition électorale .

 

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