KANKADA : des agriculteurs perdent leurs champs suite aux drains érigés sur la route LUITA-KABOLELA par une entreprise minière

KANKADA : des agriculteurs  perdent leurs champs suite aux drains érigés sur la route LUITA-KABOLELA par une entreprise minière

Il s’agit de 48  planteurs labourant le long de la rivière KIKULA sur le tronçon KAKADA-KABOLELA. La situation dure depuis décembre 2016. Apres plusieures lettres et recours adressés aux autorités, et personnalités compétentes de la cite minière de KAKADA, ainsi qu’au Directeur général de l’entreprise incriminée Aucune suite ne leur est relevée.

Dans une plainte adressée au Directeur en charge du social de l’entreprise BOSS MINING en date du 18 Décembre 2017, les agriculteurs indiquent qu’il s’agit des saignées faites par ladite entreprise sur la route LUITA-KABOLELA qui collettent les eaux sur un tronçon de plus ou moins 2 kilomètres et les déversent dans la petite riviereKIKULA à partir de sa source. Selon ces agriculteurs, un pont mal conçu forme une digue qui retourne  les eaux déversées dans les champs des alentours.

Dans une lettre intitulée notre indignation adressée au chef de service de l’environnement à KANKADA, avec copie au ministre de l’environnement, développement durable et tourisme  a Kolwezi, ces agriculteurs indiquent que cette situation s’est passée par deux fois.

La première fois c’était vers la fin du mois de Décembre 2016 et qui aurait emporté certains champs des produits maraichers dont tomates, maïs, oignons et autres. La deuxième fois c’était au mois de février 2017 qui aurait même emporter les champs et couper la route KAKADA-KABOLELA en deux.

Ils indiquent que la survie des nombreuses familles dépend de cette petite rivière depuis des temps anciens. Ils affirment également que deux mois après les dégâts soit le 15  février 2017, les agents de BOSS MINING étaient descendus sur le lieu et ont même pris des images.

Les agriculteurs de KABOLELA dans la cite minière de KAKADA sollicitent l’implication des autorités pour leurs indemnisation. Tous les efforts de la rédaction pour joindre le chargé du social de l’entreprise incriminée sont restés vaines.

 

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