RDC-Corruption Electorale: IRDH demande au président la restructuration de la CENI et de l’appareil judiciaire
Suite à la décision des mesures qui seraient prises contre les députés provinciaux corrompus comme annoncer par le président de la République Félix Tshisekedi pour ce Lundi 18 mars 2019, Les chercheurs de l’Institut de Recherche en Droits Humains IRDH pour sa branche de recherche en droits civils et politiques, recommandent au chef de l’Etat la restructuration de la Commission Électorale Nationale et Indépendante CENI et la réforme de l’appareil Judiciaire afin de permettre aux nouveaux animateurs l’application stricte des lois du Pays.
Les chercheurs de l’IRDH craignent que les manifestations publiques des militants de L’UDPS contre les députés corrompus ne deviennent plus violentes conséquemment aux frustrations, a un certain sentiment de désespoir et d’abandon face à l’accroissement de la pauvreté et du manque de satisfaction des besoins primaires. La pression populaire qui était focalisée sur la personne du Président de la République d’antan, risque de s’éparpiller vers des dirigeants qui seront perçus, à tort ou à raison, comme obstruant une vie normale dans la paix, la sécurité et la justice sociale.
Et recommandent au président Félix Tshisekedi trois possibilités:《1. La restructuration de la CENI, dans la plus grande transparence, pouvant permettre aux nouveaux animateurs d’appliquer scrupuleusement les lois existantes ;
2. La réforme du fonctionnement de l’appareil judiciaire et son financement conséquent, afin de permettre aux magistrats compétents d’investiguer et réprimer toute dénonciation de corruption liée aux élections ;
3. Mettre sur pied des mécanismes conformes à l’article 5 de la Constitution, portant sur un contrôle rigoureux de l’effectivité, la fonctionnalité et la contribution des partis politiques à l’éducation de la population.》insiste IRDH
Il faut signaler que la déclarations du président de la république Félix Tshisekedi attendue ce lundi se fairait suite à la corruption vécue dans les assemblées provinciales lors des élections sénatoriales en RDC la semaine dernière, une situation qui n’est plus une mythe plutôt une réalité à la base des mécontentements des militants de l’UDPS notamment à Kinshasa où sur 12 députés provinciaux de leur parti ont voté pour les candidats sénateurs du camp adverse FCC, même situation à Kanaga et à Mbujimayi à la base de recommandation de l’IRDH au président de la Réponse.