Lubumbashi : la Société civile invite les autorités à enquêter sur la maltraitance au sein des entreprises chinoises

Lubumbashi : la Société civile invite les autorités à enquêter sur la maltraitance au sein des entreprises chinoises

Dans un mémo produit au cours d’une réunion le mardi 04 juin 2019 par la thématique Gouvernance locale du cadre de concertation de la Société Civile du Haut-Katanga, la société civile réclament une enquête sur les mauvais traitements que subissent les travailleurs notamment au sein des entreprises chinoises basées dans la province.

Pour le Team Leader de la Thématique Gouvernance Locale, Jean-Luc Kayoko Tshikuma, plusieurs cas des maltraitances ont été signalés. Certains travailleurs subissent parfois des sévices physiques et sont incapables de dénoncer par peur de perdre leur travail. Autre chose, ces entreprises pour la plupart ne respectent pas le Smig tel que prévu par le code du travail.
De plus ces entreprises ne tiennent pas compte de la sécurité du travail. « Vous pouvez vous imaginez que des travailleurs sont obligés de travailler dans des sites minier en babouche, sans caques et autres tenues appropries. » Explique Jean-Luc Kayoko. Cette manière de faire, il faut le dire exposent les travailleurs à des nombreux risques et des maladies dues à la radioactivité des minerais.
Le mémo révèle également que ces entreprises sont également championnes s’agissant du non-respect des droits de l’Homme. Ils licencient abusivement ne tenant compte de la législation congolaise moins encore de la dignité humaine. Leur droit à un travail décent, à une bonne santé ou autres droits sont bafoués et cela sans que l’État Congolais ne lèvent le petit doigt.
Autre violation du code du travail est que ces entreprises ne respectent pas la durée d’un contrat. Selon le code du travail dans ses articles 40 et 41 stipulent qu’un journalier ne peut prester au-delà de 22 jours sur une période de deux mois sinon son contrat est considéré comme à durer indéterminé. Dans le même ordre d’idée un contrat à durée déterminée ne peut pas dépasser deux ans, dans l’autre cas il faut signer un contrat à durer indéterminé. Sur ce cas le Mémo révèle également que malheureusement ces cas ne concernent pas que les entreprises chinoises. Un grand nombre d’entreprises privé et publique ne respectent pas cette clause de la législation congolaise.
Voilà pourquoi, la thématique Gouvernance locale recommande aux autorités de mener des enquêtes sur cette question en vue de punir les auteurs de ces maltraitances et aussi ceux qui les protègent aux seins des administrations publiques.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *