Lubumbashi :UJK dénonce l’arrestation de son Président National Paul Mwenz Kabuit
Dans une déclaration faite ce mardi 18 juin 2019, l’Union de Jeunes Katangais Ujk en sigle dénonce ce qu’elle appelle d’arrestation illégale de son Président nationale Dieudonné Mwenz Kabwit arrêté depuis le samedi 15 juin suivi de son transfert à Kinshasa le dimanche 16 juin dernier.
« Nous contestons avec profonde indignation l’arrestation injuste et illégale de notre président de national de l’UJK ». Ont dit les présidents d’ententes et des sections de cette association des jeunes.
Pour cette association, le président national de l’UJK a été longtemps détenu à l’agence National de renseignement ANR en sigle puis transférer à Kinshasa sans que la procédure ne soit respectée. De plus, pour ces jeunes, Dieudonné Mwenz Kabwit avait répondu de bonne foi à une invitation de l’assistant du conseiller spécial en matière de sécurité du Chef de l’État pour un entretien qui a abouti à un protocole pour un engagement pour la paix.
Les membres de l’UJK expliquent que le Président national du mouvement s’est rendu à l’ANR sur invitation : « Notre président a été invité pour l’harmonisation de vue sur le protocole de paix à la direction de l’ANR et c’est là qu’il a été retenu affamé jusqu’au petit de matin du dimanche 16 l’on apprendra par des voies non officielle qu’il a été transféré à Kinshasa comme un vulgaire citoyen ».
Pour l’UJK cette arrestation est contraire aux principes de l’état de droit prôné par le président de la république et ne favorise pas un climat de paix et violent le principe des libertés fondamentales. Ainsi, ils exigent la libération sans condition de leur Président National. Toutefois ils dénoncent également les accusations mensongères emmenant d’un parti politique en perte de vitesse et pour ces jeunes il s’agit d’un chantage et pure jalousie dans le but de museler la jeunesse katangaise pour qu’elle ne revendique pas ses droits.
Ainsi pour que leur camarade soit libéré, ils sollicitent l’implication du Chef l’État pour que celui-ci retrouve sa liberté.