RDC : les agents de l’Etat responsables de 58% des violations des droits de l’homme (BCNUDH)
Le BCNUDH (Bureau Conjoint des Nations-Unies au droits de l’homme) a documenté 500 violations des droits de l’homme au mois de Mai sur tout le territoire de la RDC. Une légère baisse s’observe par rapport au mois d’avril, malgré que le nombre reste stable par rapport aux mois de mars et février 2019. Selon ce rapport, le nombre d’atteintes attribuables aux groupes armés a également diminué.
Parmi ces violations, le BCNUDH note les exécutions extrajudiciaires de 48 personnes, dont au moins sept femmes et quatre enfants. 42% de ces violations ont été commises par des combattants de groupes armés, dont les exécutions sommaires de 57personnes, dont au moins 20femmes et deux enfants.
Les provinces les plus touchées par ces violations sont celles affectées par le conflit. Elles enregistrent 412 violations, qui ont entrainé la mort d’au moins 93 civils, dont au moins 26 femmes.
Les principaux auteurs de ces violations sont les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) avec 36%, tandis que parmi les groupes armés ce sont les combattants des divers groupes Maï-Maï qui ont commis la majorité des atteintes aux droits de l’homme documentées 30%.