RDC: l’Etat Congolais toujours impuissant à rétablir son autorité à Masisi

Plusieurs violations  dont les tueries, expression et réalité de la loi de la jungle dans le Masisi dans la province de Nord Kivu suite à l’impuissance de l’Etat Congolais de rétablir son autorité dans cette partie de la RDC sous l’insécurité. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) déplore  cette situation dans un rapport publié  le 03 aout 2019. Les affrontements entre les différents groupes armés sur le territoire congolais ont causés les morts et les déplacés qui vivent actuellement dans des conditions inhumaines.

L’absence de l’autorité de l’État crée l’insécurité et fait que la loi de la jungle règne à Masisi contre les paisibles citoyens sans défense. « Ce climat d’insécurité se traduit en une série interminable d’incidents, abus et autres tracasseries sur les civils. Taxes illégales, érection de barrières payantes illégales, arrestations arbitraires, enlèvements, viols, meurtres, destructions ou pillages de maison font partie du fardeau quasi-quotidien des communautés. » Accuse OCHA dans son rapport sur la situation humanitaire dans le Masisi.

Le rapport de la coordination humanitaire déplore également près de 1.600 civiles victimes des violences au cours des six premiers mois de l’année 2019, dont 577 civils qui auraient perdu la vie. En ce moment 220 000 personnes déplacées enregistrées au 25 mai dernier vivent dans des sites de déplacés, et les autres 80 % dans des sites spontanés ou dans des familles d’accueil

Vu la situation dramatique et la baisse de la présence des humanitaire dans le Masisi pour l’insécurité, OCHA formule les recommandations notamment des fonds aux partenaires pour l’assistance et encourager les acteurs humanitaire sans oublier la protection des civils. On signale que dans la même province de nord Kivu au moins chaque jour il y a enregistrements des attaques contre les civils dont a Béni, Kamango, Eringeti.