Lualaba: des armes dans les mines causent des dégâts
Le cadre de concertation de la société civile du Lualaba demande le retrait des militaires commis à la sécurisation des sites miniers des entreprises privées. Selon elle, la présence de ces militaires serait à la base des plusieurs dégâts parmi lesquels des exactions et des arrestations arbitraires. Cet appel a été lancée à l’issu d’une réunion d’évaluation tenu le weekend a Kolwezi avec les organisations locales membres de défense des droits humains en vue d’évaluer les effets de la présence des militaires venus sécuriser les sites miniers des privés depuis juillet 2019.
Pour Maitre Chadac Mukad président du cadre de concertation de la société civile du Lualaba, ces opérations militaires ont causé des effets négatifs dans la population. Ces effets négatifs se situent à deux niveaux à savoir sur le plan économique et des droits humains. « Sur les plan des droits humains nous avons enregistré diverses exactions notamment : arrestations arbitraires, tortures, tracasseries, extorsion des minerais, meurtre, organisation de la fraude intrusion dans le site privés ».
Elle (Société civile) note cependant que ces opérations militaires de sécurisation des sites miniers des privés ont empêché les incursions des creuseurs artisanaux sur les sites des privés.
La société civile plaide pour le retrait de ces militaires, et demander aux miniers de sécuriser leurs sites conformément aux dispositions du code minier.
Elle demande au gouvernement de disponibiliser des zones d’exploitation artisanales (ZEA) viables et rentable au profit des creuseurs, a elle-même de sensibiliser les creuseurs à respecter les sites miniers des privés qui sont des investissements dont les opérations impactent positivement sur l’économie tant nationale qu’internationale.
Pour rappel, depuis près de quatre mois, des militaires ont été déployés sur différents sites miniers a Kolwezi dans la province du Lualaba avec comme mission de sécuriser ces sites des récurrents incursions des creuseurs clandestins. C’est le cas des concessions minières des entreprises TFM et KCC et autres.