Lubumbashi: affrontement entre miliciens Bakata-Katanga et forces de l’ordre, la société civile déplore le manque de coordination des opérations et de communication
Apres les affrontements survenus dans l’avant midi de ce vendredi aux quartiers Luwowoshi et Zambia en périphérie de Lubumbashi entre les miliciens Mayi-Mayi Bakata-Katanga et les forces de l’ordre. La thématique gouvernance sécuritaire du cadre de concertation de la société civile du Haut- Katanga déplore les pertes en vie humaine qu’elles qualifient d’inutile faute de communication et de manque de coordination des opérations des maintiens de l’ordre.
La thématique gouvernance sécuritaire de la société civile déclare qu’après l’annulation du Meeting de Gédéon Kyungu Mutanga, l’organisateur devait faire large diffusion au prés de ses partisans pour éviter la situation macabre et chaotique observée ce matin à Lubumbashi.
Egalement, l’autorité militaire devait à son tour s’informer des intentions des manifestants avant d’engager toute hostilité contre les gens non armés exceptés les fétiches en leur possession mais aussi les hommes des troupes envoyés en renfort devaient connaitre la cartographie (situation géographique) pour ne pas se donner la mort entre eux fin de citation.
La thématique estime que les responsabilités sont à établir dans les deux camps.
Contexte
Des affrontements ont opposé, depuis ce vendredi matin, les forces de sécurité et des présumés miliciens « Bakata Katanga », dans les communes Annexe et Ruashi, à Lubumbashi.
Ces deux communes sont situées à l’entrée de la capitale cuprifère. Cette partie de la ville est une zone trouble en raison de la présence des miliciens Bakata Katanga, de l’ancien seigneur de guerre Gédéon Kyungu. Lequel s’était rendu il y a trois ans aux services de sécurité.
Mais, selon Bertin Tshoz, cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga, l’attaque a débuté jeudi dans la soirée. Pris par la peur, les habitants du coin sont restés chez eux. Plusieurs écoles ont libéré les élèves. Le bilan des affrontements n’est pas encore disponible. La police promet une communication dans les heures qui suivent.
Ce vendredi 11 octobre, l’ancien chef milicien Gédéon Kyungu totalise 3 ans depuis sa reddition. Mais près de 350 miliciens qu’il dirigeait sont disséminés dans les prisons du pays. Le parti politique de Gédéon, Mouvement des Indépendantistes Révolutionnaires Africains (MIRA) avait annoncé un meeting, ce vendredi, à Lubumbashi, avant de l’annuler pour des raisons de sécurité.