Lubumbashi: barrières policières sur plusieures artères
La police a érigé soir des barrages (Checkpoints) sur quelques artères de Lubumbashi, créant ainsi des embouteillages. Tôt le matin de ce lundi une barrière a été installée sur le boulevard femmes Katangaise au niveau de l’institut Salama. Non loin de là, sur l’avenue Karavia qui mène vers Kamalondo une autre barrière est érigée au niveau du centre Bumi. Une autre barrière est érigée sur Ruwe coin Lumumba au centre-ville et sur Kimbangu coin avenue du 30 juin. A chaque barrage, des policiers armés procèdent au contrôle des véhicules privés et fouillent le coffre.
La criminalité monte, le contrôle augmente. Cette situation s’observe depuis le vendredi dernier, après que Tshimpanga Muana changeur de monnaie connu sous le sobriquet de « Tshimbulu change » ait était victime d’une attaque vers huit heures du matin par des hommes en arme non loin de son domicile. Après lui avoir tiré quatre balles, ils lui ont arraché des sacs d’argent. Interné dans un hôpital, c’est ce dimanche que ce changeur de monnaie a succombé de suite de ses blessures.
Plusieurs cas répertoriés
Deux jours plutôt, un autre changeur des monnaies a été attaqué vers 20 heures non loin du super marché Mégastore en plein centre-ville de Lubumbashi. Blessé par balle, ses assaillants lui ont pris tout son argent.
Le même vendredi et en pleine journée, au croisement des avenues Kilela Balanda et De la révolution, un minibus dans laquelle se trouvaient quelques personnes qui criaient au secours, a pris une destination inconnue, ce qui laisse croire que les personnes à l’intérieur ont été enlevées probablement par des gens armés. Rapporte Justicia Asbl.
Dans la même nuit un couple pastorale a été tué au quartier Luwowoshi dans la commune Ruashi. Et pendant ce temps dans la commune Katuba, au moins huit maisons ont étaient cambriolées par des bandits armés.
Pour sa part l’ONG Justicia Asbl a dans un communiqué de presse publié en weekend invité le gouvernement congolais à prendre des mesures fortes pour mettre fin à l’insécurité à Lubumbashi. Selon cette ONG, il ne se passe pas un jour sans que l’on signale un cas de cambriolage, d’assassinat, et ou de viol.