Lubumbashi : lutte contre l’insécurité, la société civile recommande la mise en place d’un système GPRS et le contrôle des munitions
Dans le rapport Alternatif sécuritaire de l’année 2019, la Gouvernance Sécuritaire du cadre de la concertation de la Société Civile a formulé des recommandations à l’endroit de tous les acteurs qui interviennent dans le maintien de la sécurité dans la Province. À la police et à l’armée plusieurs recommandations ont été formulée notamment la mise en place d’un système GPRS et le contrôle des munitions.
Ce système GPRS concernera la détection de la provenance des appels téléphoniques urgents notamment des victimes des cambriolages. Le GPRS pourra indiquer avec précision le quartier de la provenance de l’appel. Ceci pourra avoir l’avantage de faciliter à l’équipe d’intervention d’arriver dans le quartier d’où les appels ont été émissent et d’intervenir dans le temps. Car dans le cadre l’insécurité, la police argue souvent le fait que les quartiers dans les villes du Hut-Katanga sont mal urbanisés et parfois difficile d’accès. De fois, a expliqué le Capitaine Lwamba porte-parole de la police, les équipes d’intervention se perdent par manque de la géolocalisation.
Le GPRS pourrait aussi être installé sur le Charroi automobile des services de sécurité en vue de surveiller leur utilisation par le contrôle de leur mobilité tout au long des patrouilles. Ceci évitera des dérapages a expliqué Bertin Tshoz Team Leader de la Thématique gouvernance sécuritaire.
Autre chose déploré c’est la dissipation des munitions constatée lors des cambriolages. Ainsi la Société Civile a recommandé à la police ainsi qu’à l’armée de mettre en place une procédure e contrôle régulière et hebdomadaire des armes et des munitions mises à la disposition des policiers. La société civile à même suggéré que ce contrôle pouvait avoir lieu le jour de la parade. De plus, la police ainsi que l’armée devra aussi veiller à la qualité des éléments qui prennent part aux patrouilles nocturnes et aussi de renforcer les mesures de contrôle de l’affectation et l’utilisation des véhicules mis à la disposition de la police ou de l’armée.