Lubumbashi : plusieurs maisons cambriolées par des hommes armés entre minuit et 3h30 du matin au quartier Bel-air
Depuis 00 h30 jusqu’à 3 h 30 du matin de ce vendredi 31 juillet, les habitant du quartier Bel-air tout près du Camp prés fabriqué n’ont pas pu fermer l’œil et pour cause, des tirs nourris ont retenti toute la nuit. Les hommes à main armée ont cambriolés plusieurs maisons.
Selon les habitants, ceux –ci ont emportés plusieurs biens des valeurs ainsi que d’importantes sommes d’argent. Un habitant a été violemment agressé, selon les témoins, dans sa maison il y avait une tenue militaire. Parmi les jeunes qui tentaient de défendre leur quartier, une fille aurait été touchée, une balle logerait dans sa jambe.
La population en colère a brûlé les pneus, rendant ainsi la circulation difficile sur la chaussée de Kasenga, tronçon compris entre les arrêts bus station et la vallée. Bien avant, ont raconté les témoins : » On avait remarqué la présence des quelques hommes en uniforme et armés faire le mouvement de va-et-vient sur la chaussée, c’était au tour de 22heurs passées, certains fumaient du chanvre et les autres buvaient de l’alcool, visiblement un coup monté ». Expliquent les habitants à la thématique sécurité de la Société Civile du Cadre de concertation.
Selon une habitante, les gardes affecté à, la ferme Lapofa situé dans e quartier Kilobelobe ont essayé de riposter mais la force en face, était très supérieure. Les habitants déplore le fait qu’il n’y a pas eu d’intervention de la police alors le quartier ou il y a eu ces incidents se situe à côté d’un camp de la police appelés quand prés fabriqués. Non loin d’un autre camp militaire, le camp Est.
Il faut dire qu’une grande partie de la population vivant dans ce quartier n’a pas pu fermer cette nuit. «Jusqu’à l’heure actuelle nous avons peur car cela a créé une psychose », explique cette habitante du quartier.
Il faut dire que la ville de Lubumbashi connait une recrudescence de l’insécurité. Cette situation dure plus de 2 ans, sans qu’une solution véritable ne soit trouvée face à cette insécurité grandissante.