Lubumbashi : les retraités de 4 entreprises publiques exigent la réouverture du dialogue social et des solutions incessamment
Depuis tôt le matin de ce mercredi de ce 26 aout 2020, les retraités de 4 entreprises publiques à savoir, la Gécamines, la SNCC, la SODIMICOet la SOGETEL ont organisé une marche de protestation pour réclamer leurs droits dont notamment les décomptes finaux, les brevets ainsi que les arriérés à la caisse de sécurité Sociale CNSC en sigle. Ils exigent surtout la réouverture du dialogue social sur leur sort.
Cette marche est partie du lycée Twendelee, une école située au centre-ville de Lubumbashi jusqu’au gouvernorat de province siège du gouvernement provincial du Haut Katanga. Arborant des banderoles, ces personnes dont les veuves, les orphelins et les retraités et pensionnés ont surtout exigé que des solutions soient trouvés incessamment car » leur patience a des limites « .
Au gouvernorat, ils ont déposé leur mémorandum auprès du commissaire en charge de l’emploi. Dans celui-ci, ils demandent au gouverneur de province de faciliter la réouverture du dialogue entre eux et les responsables des entreprises concernées. Ceci permettre de répondre aux revendications sociales consécutives des violations graves de droit de l’homme.
De plus, ils réclament le paiement d’arrières de plusieurs mois de salaire jusqu’à leur retraite. Des décomptes finaux ; la cotisation de salaire jamais versées à la caisse nationale de sécurité sociale ainsi que les soins de santé dus aux personnes retraités.
Rappelons que ces personnes attendent leurs décomptes finals depuis plus de 5 ans sans être entendus. Ces agents dont la plupart sont plus âgées et plus appauvris n’ont jusqu’ici reçu que des promesses. Ceux de la Sodimico par exemple totalisent 288 mois d’arriérés de salaire et des retraités le droit de sécurité sociale.
La dernière promesse date de février 2020. Elle leur avait été faite par le gouverneur de province Jacques Kyabula après les avoir reçus à son bureau. Il leur avait promis la réouverture imminente du dialogue social entre leurs employeurs et ces retraités. À noter que ces groupes de personnes est souvent accompagné dans leurs démarches par l’Institut des recherches pour les Droits Humains IRDH en sigle.