Nord Kivu: deux nouveaux groupes armés font la loi à Kiwandja et à Isigo
C’est l’absence de l’autorité de l’État dans certains coins du nord Kivu. D’abord à Kiwandja dans le territoire de Rutshuru au nord kivu où depuis le début du mois de septembre 2020 un nouveau groupe des hommes armés réuni dans la coalition de CMC (Mouvement pour le changement du Congo) s’impose comme à Isigo dans le territoire de Lubero où un autre groupe armé au nom de RNL (Résistance Nationale Lumumbiste) a envahi causant le déplacement massif de la population.
Selon les sources de la coordination territoriale de la nouvelle société civile, confirmées par les cadres administratifs locaux sur les ondes de la Radio Okapi, ce nouveau groupe armé a installé depuis trois semaines sa base à quelque 3 km de la cité de Kiwanja. Ces combattants imposent des taxes aux habitants du milieu ainsi qu’aux voyageurs sans oublier d’autres faits déplorables.
Dans la même province du nord kivu, selon les informations récoltées par la chaîne onusienne affirme que depuis samedi 12 septembre, le village Isigo situé à près de 100 Km à l’ouest de Butembo, en secteur de Bapere, dans le territoire de Lubero subi également la loi d’un autre groupe des miliciens.
Après leur incursion à Isigo, ces assaillants ont d’abord tiré plusieurs coups de feu avant de procéder au pillage des boutiques et du bétail dont des chèvres et des porcs en commettant également des viols sur les femmes et de kidnapping.
Cette situation a occasionné le déplacement massif de la population vers des milieux supposés sécurisés. La société civile de Butembo appelle les autorités à prendre leur responsabilité et sécuriser la population de cette partie de la république démocratique du Congo.
Pour le commandant des opérations Sokola 1 Axe sud, le général Opia Patrick, affirme que ces assaillants sont des éléments du groupe dénommé « Resistance nationale Lumumbiste (RNL) du leader Mille Tours Par Seconde.
Avec un moyen de bord, les forces armées de la république intensifient la traque de groupe armés bien avant identifiés afin de restaurer l’autorité de l’État. Ces deux nouveaux groupes armés supplémentaire viennent donc encore une fois d’accentuer l’insécurité qui fait déjà couler le sang sans solution à l’est de la RDC.
