Pour Olivier Kamitatu: garder silence au retour de la dictature du fcc, c’est accepter de vivre à plat ventre
Les ambitions de revenir au pouvoir coûte que coûte pour le front commun pour le Congo (FCC) en 2023 se dessinent et rien n’est plus à cacher. Les acolytes de Joseph Kabila ne jurent que par le retour de ce dernier au sommet de l’Etat et pour Olivier Kamitatu porte parole de Moïse Katumbi, le décor pour un retour de la dictature en RDC est déjà planté d’où la nécessité d’ouvrir l’oeil et d’agir.
C’est donc clair que l’enjeu est l’élection présidentielle de 2023. Le ton monte et c’est désormais à haute voix que les cadres du FCC espèrent faire revenir Kabila au pouvoir. Claude Nyamugabo, ministre de l’Environnement et cadre du PPRD, a expliqué aux militants de son parti à Kolwezi que le retour de Kabila au pouvoir n’est pas un slogan, mais plutôt qu’une réalité et la machine du fcc y travailler déjà.
Cette position bien que critiquée par certains a été confirmée bien avant par le coordonnateur du FCC Nehemie Mwilanya et qui avait précisé que cette piste faisait donc parti de l’accord bouclé entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi.
Du côté de l’opposition le ton ne se fait pas vraiment entendre pour élucider la perspective 2023, mais pour plusieurs tout est possible, mais le retour du fcc serait plus qu’une suicide pour la république démocratique du Congo. L’heure ne plus donc à un retour de la dictature « En voulant forcer la nomination de Malonda à la CENI, l’élection du prochain Président par les députés et l’adoption des lois Minaku-Sakata, les FCC plantent le décor du retour de la dictature ! Face à ce péril, fermer les yeux et garder silence, c’est accepter de vivre à plat ventre ! » s’est exprimé Olivier Kamitatu Etsu.
L’UDPS parti présidentiel n’a pas aussi cacher ses ambitions de conserver le pouvoir après les élections à venir, et si possible, renverser la majorité parlementaire à son profit. Entre le fcc-cach deux partenaires qui dirigent le pays en coalition les linges salles continuent de se laver sur l’espace public et les jeux des pierres verbales se poursuivent.