RDC: la campagne «Le Congo n’est pas à vendre» appelle à la protection des lanceurs d’alerte en RDC
La campagne “Le Congo n’est pas à vendre” (CNPAV) exhorte l’ensemble des autorités congolaises à protéger les lanceurs d’alertes qui ont récemment été victimes de persécutions. Elle exhorte la justice congolaise à permettre la poursuite d’enquête sur les malversations dénoncées, et assurer la protection des dénonciateurs de la corruption.
Dans un communiqué de Presse publié le mercredi 23 septembre, le CNPAV s’est dit hautement préoccupé par le traitement subi par les personnes révélant des activités illégales et se réclamant du statut de lanceur d’alerte, qui font souvent l’objet de poursuites judiciaires et sont placées en détention provisoire de manière injustifiée.
Selon elle, au lieu d’enquêter sur les faits révélés par les lanceurs d’alerte, en RDC, les institutions policières et judiciaires deviennent plutôt instrumentalisées par les auteurs des activités illégales dénoncées, dans le but de les intimider et faire taire ces lanceurs d’alerte. Ce qui est tout à fait contraire aux objectifs que s’est assignée la RDC, notamment celui de lutter efficacement contre la corruption et toutes autres formes d’antivaleur.
Le CNPAV appelle notamment l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC) à agir. Créée en mars 2020, l’APLC doit prendre des dispositions appropriées pour assurer la protection des lanceurs d’alerte.