Insécurité à Lubumbashi: La CNDH apporte son soutien à la police et appelle le parquet à mettre la main aux auteurs des injures contre le général Karawa
La Commission Nationale des Droits de l’Homme CNDH constate avec amertume la montée des propos calomnieux, injurieux, d’imputation dommageable et incitation à la rébellion et qui ternissent l’image de la Police et du général Louis Karawa de suite à l’insécurité qui sévit à Lubumbashi. Ce jeudi 24 septembre 2020 elle appelle le parquet général près la cour d’appel du haut Katanga à l’ouverture d’un d’un dossier contre ses auteurs.
Les dits propos condamnés par le bureau provincial de la CNDH ont été postés sur les réseaux sociaux par un homme non autrement identifié mercredi 23 dernier et étaient soutenus par une lettre ouverte signée par un certain Christian Kitungwa qui s’est attaqué directement à la Police Nationale Congolaise du Haut-Katanga et à son commissaire provincial le Général Louis Segond Karawa.
Pour la CNDH on ne joue pas avec les institutions et l’autorités légalement établies d’où l’importance de servir d’exemple car la méfiance qui s’impose entre la population Lushoise et la police de suite à la recrudescence de l’insécurité ne doit pas être renforcée par les individus.
« La CNDH qui considère ces allégations comme de nature à mettre en péril toute une République et à créer davantage la méfiance entre la population et la PNC alors que les efforts de ramener cette confiance revenaient progressivement. Le CNDH exige à ce qu’un dossier judiciaire soit rapidement ouvert devant le Parquet général pour que ces personnes auteurs desdites affirmations soient rapidement identifiées et poursuivies dans le respect de la procédure légale pour qu’elles puissent non seulement fournir les informations sécuritaires importantes, détenues par elles et répondent de leurs actes », lit -on dans le communiqué de presse de la CNDH du Haut-Katanga.
Par ailleurs cette institution d’appui à la démocratie appelle le parquet à un procès public en cas des poursuites « L’organisation d’un procès public permettra à ce que désormais soient poursuivies les personnes qui utilisent les réseaux sociaux pour favoriser l’apologie du mal, la criminalité et les violations manifestées ainsi que flagrantes des droits de l’homme », a martelé CNDH.
On precise que dans la lettre ouverte également déposée à l’assemblée provinciale du haut Katanga, son auteur Christian Kitungwa exige la démission et le remplacement du numéro un de la police du haut Katanga Louis Second Karawa qui aurait échoué de rétablir la sécurité dans la ville de Lubumbashi.