Tshisekedi, Kagame, Lorenço et Museveni décident de couper les forces négatives et les sources de financement de leurs activités
Mettre fin à l’insécurité qui sévit dans les pays des grands Lacs et particulièrement à l’est de la RDC, c’est l’une des conclusions du mini-sommet quadripartite de ce mercredi 07 septembre 2020 tenu par visioconference par Félix Tshisekedi, Paul Kagame du Rwanda, Joāo Lorenço d’Angola et celui de l’Ouganda Yoweri Museveni.
Le communiqué final rendu au finish de ces assises, par la ministre congolaise des affaires etrangeres, Ntumba Nzeza, révèle que les quatre présidents ont décidés de conjuguer les efforts de leurs pays pour éradiquer les groupes armés et leurs sources de financement pour mettre fin à l’insécurité dans la sous région.
« Les quatre président ont condamné l’activisme des forces négatives dans la sous-région des Grands Lacs et ont réaffirmé leur volonté de militer pour le renforcement des capacités de mécanismes existants dans la sous-région afin de couper les forces négatives, les sources de financement de leurs activités et de lutter conjointement contre les réseaux maffieux tant régionaux qu’internationaux qui contribuent à l’exploitation et au commerce illicite des ressources naturelles dans la sous-région des Grands Lacs », a indiqué le communiqué de la présidence de la RDC.
La question sécuritaire était le plat d’avance du mini-sommet organisé par le président congolais Félix Tshisekedi Tshilombo qui ne fait que compter le nombre des morts dû à la situation de l’insécurité qui s’impose de plus en plus dans son pays depuis son accession au pouvoir.
Sans tenir le joug de l’hypocrisie qui caractérise les relations entre le Rwanda, la RDC et l’Ouganda sur la situation sécuritaire qui prévaut à l’est du Congo, les conclusions formulées à la fin dudit sommet ferait une bonne affaire pour les populations congolaise qui vivent sous les terreurs des groupes armés dans cette partie de la RDC depuis les décennis. Mais en réalité au regard de contours de la situation sécuritaire il n’y a rien à espérer sur les conclusions prises par les quatre chefs d’États.