Haut-Katanga: polémique autour des chiffres sur l’insécurité
Controverse autour des chiffres sur l’insécurité dans la province du Haut-Katanga. D’après les chiffres présentés lundi dernier par le commissariat provincial de la police sans trop des détails, la courbe de la criminalité est en baisse durant les sept derniers mois dans le haut-Katanga. Pour sa part la société civile estime que le commissariat provincial de la police a dans ce rapport minimiser les vols simples pour se focaliser sur les vagues des crimes.
Pour Louis Second Karawa commissaire provincial de la police du haut-Katanga, c’est au total 205 cas de vol à mains armées qui ont étaient commis durant sept mois contre 499 cas l’année passée. Faux rétorque la société civile, pour elle, c’est 4417cas de crimes allant du vol simple au vol à l’aide d’une arme jusqu’à l’assassinat qui ont étaient enregistrés de janvier à juin 2020 dans le Haut-Katanga. Elle reproche au commissariat provincial de la police d’avoir pris en compte que les vagues des crimes qui se commettent avec plusieurs dégâts et qui attirent l’attention des politiques et de la population alors que les vols simples font aussi partie de la criminalité.
Jeef Mbiya membre du réseau de réforme du secteur de sécurité et de la justice (RRSSJ. « La société civile dans son travail pour le premier le premier semestre 2020 nous sommes arrivés à 4017 cas, nous avons des crimes allant du vol simple au vol à l’aide d’une arme jusqu’à l’assassinat que nous avons enregistrés. Dans les chiffres présentés par le commissariat on a écarté le vol simple on a pris seulement le vol a mains armées, le meurtre, le viol, le vol qualifiés, et l’enlèvement ils ont oublié le braquage au moment où tous ces cas de braquage s’étaient à l’aide d’une arme mais aussi des cas d’extorsions qui se passent aujourd’hui c’est à l’aide d’une arme ».
Selon lui, les écarts négatifs constatés dans les chiffres du commissariat provincial de la police relève de la conscience professionnelle du commissaire provincial de la police. « C’est peut-être une façon de gérer la population pour ne pas créer la psychose mais ce qui est important est que les réalités sur le terrain au nombre des cas validés par la Direction Générale de migration, l’agence nationale de renseignement, la zone de défense, également la 22éme région militaire présentent qu’il ya des écarts négatifs et qu’il revient aujourd’hui a la police de jouer sa partition».
Jeef Mbiya plaide pour la mutualisation des efforts entre la police, l’armée, l’autorité administrative et la population. « S’il ya collaboration nous pouvons réduire les cas de criminalité dans le haut-Katanga. Minimiser réduit les efforts en terme de collaboration de la population».
Au cours d’une conférence de presse tenue le lundi dernier au commissariat provincial de la police du Haut-Katanga ; Louis Second Karawa commissaire provincial s’est félicité de la baisse de la criminalité dans le haut Katanga. Il explique cette baisse au renforcement des patrouilles et à la collaboration de la police avec la population. « Le résultat repose plus sur le partenariat police-population, Nous avons procédé à plusieurs arrestations, des civils, des policiers, des militaires. Et la majorité d’entre eux ont été déférés devant la justice ».