RDC: des menaces s’accumulent entre l’UDPS et le FCC
En attendant les conclusions des consultations du président de la république qui pourraient encore enrichir la crise politique perpétrée en RDC par la coalition au pouvoir, Entre le FCC le camp de Joseph Kabila et l’UDPS du président Félix Tshisekedi, les menaces de morts politiques s’accumulent, mais qui vivra après le Chao?.
Sans tenir compte des ordonnances de la crise nommants les magistrats à la cour constitutionnelle le mois de juillet dernier, c’est l’accord signé à la veille de l’alternance au sommet de l’Etat en RDC entre Joseph Kabila et son prédécesseur Félix Tshisekedi qui reste le centre des maux qui tourmentent la vie sociale et politiques de la république démocratique du congo. Les deux s’accusent mutuellement de non respect de leur engagement politique bouclé avec accord de gouverner le pays sous le label FCC-CACH.
La bataille de la majorité au parlement
Si certains comme les mouvements citoyens et certains leaders politiques souhaitent la dissolution de l’assemblée nationale pour résoudre les querelles intempestives entre le FCC et le CaCCH qui dirigent le pays en coalition, les lieutenants du FCC ont dénoncés les tentatives ou tout simplement le débauchage de leurs députés par l’ UDPS de Félix Tshisekedi pour faire basculer le parlement à leur profit.
Selon le président du groupe parlementaire du PPRD parti phare du FCC, le député Didi Manara, une somme allant jusqu’à 7000 USD est proposée aux élus FCC et continuent de circuler, cependant il reste déterminé au nom du fcc et parle d’une impossibilité certaine de renverser l’assemblée nationale: « Lorsqu’on donne 7.000 USD à un député. Il faut multiplier ce montant par 500 députés, supposons qu’ils veulent avoir toute l’Assemblée. Cela fait 3.500.000 USD. Certains collègues ont eu cela et nous avons des preuves. Le moment venu nous allons les brandir. », a révélé Didi Manara.
Des accusations rejetées par le parti présidentiel au cours d’une matinée politique tenue au siège de l’UDPS « on ne peut pas réduire les honorables députés à 7000 dollars, ils sont juste fatigués des mots d’ordre » a dit Augustin Kabuya secrétaire national de l’UDPS.
Des promesses de morts politiques
Le navire de la coalition FCC-CACH s’en fonce, lentement et sûrement, chacun veut se sauver en accusant l’autre d’être à la base du Chao qui s’est installé à bord avec préalable d’assurer son adversaire de sa position inéluctable peut importe l’explosion et ses conséquences politiques qui semblent de plus en plus irréversibles.
Les messages qui frisent la crise s’accentuent, ça se dit tout haut, sur les espaces publics et souvent sans élégance politique, l’accord politique encore et toujours au centre de la crise entre le président au pouvoir Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, mais ce sont les lieutenants réunis au sein du FCC et du CACH qui se livrent à la guérilla.
Le député du PPRD, Tshikez Diemu prédit même la mort politique de l’UDPS et de Félix Tshisekedi si ce dernier se montre têtu face à l’accord qu’il a signé avec le patron du FCC.
Dans le camp présidentiel (UDPS) l’effondrement et la fin du temps pour le front commun pour le Congo n’est plus une question de temps, mais plutôt de stratégie pour botter dehors le système Joseph Kabila « Comme ils ont cherché des problèmes, ils doivent vivre la situation de 1997, parce que nous connaissons leurs maisons. Ils ne sont pas différents de tous les mobutistes qui sont partis en exil en 1997. Plusieurs iront en exil et comprendront que c’est nous qui les avons protégés » a promis Augustin Kabuya aux fidèle de Joseph Kabila.
Par ailleurs, ce haut cadre de l’UDPS, accuse Joseph Kabila d’envoyer ses émissaires au président angolais pour saper le président Félix Tshisekedi avec objectif de le discréditer « Les gens du FCC ont fait des tournées dans certains pays pour préparer un coup contre le Chef de l’Etat. Nous n’allons pas nous laisser faire », a t-il ajouté.
Quoi qu’il en soit sur le duel qui oppose le FCC et le CACH et peut importe la tergiversation entre les partenaires qui partagent le pays en coalition, le peuple congolais n’attend que son bien être et particulièrement la sécurité et le développement. C’est dans ce cadre que le président de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) Marcel Utembi s’est entretenu avec Joseph Kabila Kabange ce mercredi 11 novembre 2020 dans sa résidence privée à Kinshasa pour tenter de calmer la tension qui s’impose davantage entre les deux parties.