RDC : 44 hauts Magistrats non payés depuis 6 mois, le RENADHOC en appelle au Chef de L’État

RDC : 44 hauts Magistrats non payés depuis 6 mois, le RENADHOC en appelle au Chef de L’État

Saisi par des  plaintes de  44 Hauts Magistrats  du Conseil d’État dont le salaire n’est pas payé depuis plusieurs mois, le  Réseau National des ONG des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo, RENADHOC  en sigle, en appelle au Chef de l’Était pour trouver une solution.

Nommé les uns le 23 juillet 2018 et les autres le 17 juillet 2020, ces hauts fonctionnaires peinent à recevoir un salaire régulier. Depuis 6 mois, ils ne sont pas payés. Ces hauts magistrats n’ont perçu jusque-là que trois mois des salaires. De plus, leurs frais d’installation n’ont jamais été libérés. Voire les frais relatifs à la communication, au transport et autres jetons de présence ne sont pas payés Selon le RENADHOC qui a publié un communiqué de presse daté du 11 mars dernier,  en plus d’eux, il y a également les membres de leur cabinet AINSI que les gardes commis à leur sécurité ce qui préjudicie le fonctionnement de cette cour.

Pour cette ONG des Droits de l’Homme, la situation est «invraisemblable et incompréhensible pour ceux-là même qui sont censés dire le droit et garantir l’effectivité de l’État de droit en République Démocratique du Congo prôné par le Chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. » Cette situation est d’autant plus invraisemblable dans la mesure où leurs collègues siégeant dans les autres cours reçoivent régulièrement leur salaire c’est le cas de le dire  de ceux de la cour de cassation.

Ainsi, elle fait appel au Chef de l’État pour qu’une solution soit trouvée dans le plus bref délai. « Si nous faisons appelle au chef de l’État, c’est pour qu’une solution rapide soit trouvée », a confié Franck CITENDE Secrétaire Executif national a.i de cette ONG. Selon lui, le problème serait dû  à la lenteur administrative, car chaque Cours dépose son état de besoin qui comprend le salaire des magistrats et des cabinets.  « Que le Président de la République et magistrat suprême s’implique personnellement pour décanter la situation salariale des hauts magistrats du Conseil d’État ainsi que des membres de leurs cabinets. Cela contribuera certainement à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. »Insiste le communiqué et de conclure : « L’effectivité de l’État de droit en dépend ».