Tanganyika: 12 élus provinciaux du fcc dénoncent la déchéance « cavalière » de Zoé Kabila

Tanganyika: 12 élus provinciaux du fcc dénoncent la déchéance « cavalière » de Zoé Kabila

Dans un mémorandum rendu public ce jeudi 07 mai 2021 à Kalemie, 12 députés provinciaux membres du front commun pour le congo (fcc) sur 25 qui composent l’assemblée provinciale du Tanganyika dénoncent la déchéance « cavalière » du gouverneur Zoé Kabila et demande à la cour constitutionnelle de s’interposer.

Ces 12 élus fidèles au FCC, la famille politique de Joseph Kabila n’ont pas participé à la plénière de la déchéance du gouverneur Zoé Kabila Mwanzambala et on dénoncé également une machination politique de mauvais goût qui serait installée dans l’hémicycle provincial.

« Notre non participation aux plénières est dû à la violation des lois de la république et de notre règlement intérieur légalement avalisé par la cour constitutionnelle en se sens que, le nouveau bureau de l’Assemblée provinciale a été installé dans l’irrégularité et violations des textes légaux. Tous les membres du bureau ont été visés par les motions, mais les trois autres siègent sans être inquiétés. Par contre, le président du bureau et son vice son empêchés de prester par une machination politique de mauvais goût; c’est dans cette cacophonie infernale que s’est déroulé la mascarade des votes contre Zoé Kabila.  » la déclaration de 12 élus du fcc.

Par ailleurs ils demandent à la cour constitutionnelle de s’opposer et de retourner Zoé Kabila à son poste  » Nous, les 12 députés sur 25 que compte l’Assemblée provinciale du Tanganyika, contestons avec force la déchéance du gouvernement provincial faite d’une manière cavalière et illégale. Nous demandons au président de la république et à la cour constitutionnelle de rejeter cette motion qui ne respecte pas les lois de la république et les principes de la démocratie ».

On rappelle que Zoé Kabila faisait l’objet d’une motion de censure , sur l’initiative de 13 députes, les élus lui reprochaient de ne pas favoriser la paix sociale au niveau de la province, de violer systématiquement les lois du pays . Selon eux, l’ex-gouverneur multipliait les astuces pour échapper au contrôle parlementaire, c’est dans cette atmosphère que le petit frère de l’ancien président a été déchu même à son absence.