Lwalaba:l’ONG ADID dénonce les actes des violations des droits humains commis par de militaire de FARDC dans la nuit du 13 au 14 Septembre 2021.
Des actes d’extorsion des biens, d’argent et autres violations grave des droits humains auraient été commis par des militaires de Forces armées Congolaises lors d’une perquisition soi-disant de recherche des minerais effectuée la nuit du 13 au 14 septembre entre 01 h et 03 h du matin, au niveau de la gare kwatebala à plus ou moins 20 Km de la commune de Fungurume. C’est ce qui ressort du communiqué de presse N* 004/ADID/2021 publier par l’ONG Action pour le Développement Intégrale et Durable.
À la base de cette perquisition, la sollicitation de l’entreprise minière Tenke Fungurume Mining au service de forces armées militaire congolaise de procéder au déguerpissement des creuseurs illégaux et de toutes personnes ayant élu domicile dans la concession de ladite entreprise.
Pour la petite histoire, c’est depuis le 30 aout dernier que les habitants de la gare kwatebela avaient été de localiser par l’entreprise minière Tenke Fungurume Mining en suivant la procédure légale en la matière et ils avaient été déguerpis le 04 septembre après indemnisation.
Dans le communiqué, l’ONG ADID, s’étonne dé voir des militaires ses actes soient permises de faire une perquisition soi-disant pour la recherche des minerais dans la nuit du 13 au 14 septembre aux heures tardive. Heure qui ne correspond pas à celle fixée à l’article 22 du décret du mois aout 1959 portant le code de procédure de perquisition et l’article 12 du même décret.
Le même communiqué indique que, l’information parvenue à l’ADID ne renseigne pas que les militaires ayant posés ces actes avaient qualité d’officier de police judiciaire ou qu’ils détenaient le document pouvant permettre d’agir ainsi.
Au regard de ce qui précède, l’ONG action pour le développement intégral et durable désapprouve ces actes et demande au premier ministre et à l’auditoire supérieur près la cour militaire du Katanga, de prendre des décisions visant le retrait définitif des militaires de forces armées congolaise dans le site minier TFM. D’ouvrir une enquête judiciaire sur les violations des droits humains commise par les militaires FARDC, pour que des sanctions sévères leur soient appliquées. A l’entreprise TFM , de continuer à militer pour le respect des droits humains à travers des séances de formation et d’informations sur les droits humains à l’intention de tous les agents commis à sa sécurité de sorte qu’ils posent des actes n’entament pas sa réputation.