Ceni-Rdc: manque de consensus, les religieux s’accusent autour de la candidature Denis Kadima
Blocage du consensus pour la désignation du futur président de la CENI persiste. La dernière tentative du retour à la table s’est soldée à un autre échec. Les deux parties des religieux en conflit se quittent dos à dos et s’accusent mutuellement autour de la candidature de monsieur Dénis Kadima.
Qui pour éteindre le feu entre le duo CENCO-ECC et les six autres leaders religieux pour un consensus apaisé sur le prochain président de la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Après l’échec de la rencontre entre les 8 confessions religieuses divisées en deux factions, Le pasteur Dodo Kamba a restitué devant la presse ce qu’a été les discussions du samedi 02 octobre 2021 au centre interdiocesain dans le cadre des confessions religieuses à qui, il a été donné une prolongation de 72 heures par le président de l’assemblée nationale pour choisir ledit président de la CENI.
Kadima ou rien
De la bouche du représentant légal des églises de Réveil du Congo, Dodo Kamba un de 6 leaders qui ne jurent que par la candidature de Denis Kadima, accuse l’attitude de l’église catholique et protestante de la haine personnelle et éthique avec intention de remplacer la raison.
«le candidat [Denis Kadima] nous l’avons tous choisi à la tête de la CENI, mais pour des raisons inédites, pour ne pas dire personnelles, quelques uns ont estimé qu’il fallait jeter de l’opprobre sur celui-là injustement. Et ça, nous disons en tant que pasteurs, nous ne pouvons pas endosser la responsabilité lorsqu’il y a une haine personnelle, ethnique qui veut prendre place à la raison » a déclaré Pasteur Dodo Kamba.
Par ailleurs, les 6 religieux appellent le parlement à boucler l’affaire sur base de PV déjà déposés qui attribuennt à Denis Kadima le poste du successeur de corneille Nanga: « Pour nous, nous estimons qu’il est temps qu’au niveau de l’Assemblée nationale qu’il y ait entérinement du PV que nous avons apporté depuis le 18 août« , a-ajouté Dodo Kamba.
Non à la corruption
Dans une émission diffusée tard dans la soirée du même lundi sur télé 50, Abbé Donatien, secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) estime que la candidature de Kadima souffre d’éthique parce que accompagnée des menaces, des intimidations et de corruption. « cet acharnement et ce déterminisme qui ne peut s’expliquer qu’en politique alors qu’on est religieux par les six autres qui portent Denis Kadima se fait suspecté par un agenda caché » a lâché Nshole.
Avant d’éclairer que » nous avons tous signés un communiqué conjoint le 23 juillet dénonçant des intimidations et des menaces autour du nom Kadima, bizarrement les même personnes qui ont étés menacées et après avoir dénoncé ne pouvaient pas passer la nui chez eux subitement ont changé d’avis. C’est-à-dire, ils ont céder à la pression […] comment un religieux peut venir proposer à l’autre 100 000 dollars et une jeep pour soutenir Kadima sous prétexte que c’est le candidat du chef » a précisé le représentant de l’église catholique.
Abbé Nshole a dénoncé également des tentatives de débaucher le représentant de l’ECC pour se désolidariser de leur position au profit de la candidature Denis Kadima.
Après cet autre échec des leaders religieux sur la problématique de désignation du futur président qui devrait remplacer Corneille Nanga à la tête de l’institution CENI, la balle est jetée à l’assemblée nationale qui doit prendre une position pour conclure le débat sur le prochain président de la CENI.