Lubumbashi : une seule école publique pour près d’un millier d’enfants
Le Quartier Kashamata anciennement village Kashamata est situé dans la commune Annexe à 15 km du centre-ville de Lubumbashi. Dans ce quartier, l’on assiste à une croissance exponentielle de la population, mais force est de constater que les institutions éducationnelles ne suivent pas, il n’y a qu’une seule école publique portant le nom du quartier et celle-ci est dans un état piteux.
Insuffisance des bancs et autres matériels didactiques, c’est le constat fait au sein de l’école primaire kashamata, seul établissement scolaire publique trouvé au quartier Kashamata situé dans la commune annexe à 15 km du centre-ville de Lubumbashi, où Les conditions d’étude des enfants laissent à désirer. Il existe également quelques écoles privées. Certains élèves sont obligés de faire des longues distances empruntant les pirogues pour avoir accès à l’école. Et pourtant assurer les bonnes conditions d’enseignement est un droit constitutionnel. L’article 43 dispose : « toute personne a droit à l’éducation scolaire ». Et les instruments juridiques internationaux insistent sur la qualité de l’enseignement mais aussi des structures abritant ces écoles.
Cette situation préoccupe la société civile du Haut Katanga. Le groupe thématique éducation du cadre de concertation de la société civile du haut Katanga affirme avoir fait un plaidoyer auprès de l’ancien bourgmestre de la commune annexe Kahozi Bin Malisawa il y a près de deux ans, pour qu’une école publique y soit construite. « Chaque jour il y a un mouvement d’enfants qui quittent kashamata pour aller étudier à la katuba du côté appelle Kamina », explique Alain Mwembia du groupe thématique éducation du cadre de concertation société civile.et d’ajouter : « or il y a une rivière dépourvue de pont, la traversé s’effectue par baleinière et pirogue. Les enfants effectue ces gymnastiques tous les jours au péril de leurs vies, les dangers de noyades est permanant, la situation est urgente surtout en saison pluvieuse, parfois les enfants ne partent pas à l’école à cause de la quantité d’eau ».
Il faut dire que la Commune Annexe est l’une de celle bénéficiaire de la redevance minière, ainsi, la société civile a déposé un mémorandum en guise de plaidoyer sur les droits à l’éducation des enfants de Kashamata. « La délégation du groupe thématique éducation avait rencontré le chef de la commune katuba, ce dernier leurs avaient demandés d’aller voir son homologue de l’annexe, par ce qu’elle reçoit la redevance minière. Malgré toutes ces démarches rien né été fait jusqu’à ce jours, la situation est resté la même, » a renchérit Alain Mwembia. Celui-ci espère peut être que le quartier Kashamata sera aussi pris en compte pour bénéficier d’une école, issu du nouveau programme mis sur pied par l’actuel premier ministre, un projet de construction d’écoles dans les territoires.
Notons que les efforts de la Thématique éducation du Cadre de concertation de la société civile n’ont rien donné. Selon Mr Mwembia le quartier kashamata a un problème de représentativité, lors de l’élaboration du plan de développement, cette contré n’est pas impliqué, il est vrai qu’il n’existe pas d’entreprise minière dans cette partie de la ville de Lubumbashi, mais la commune en est bénéficiaire.»
Pour le moment le groupe thématique éducation pense mener un autre plaidoyer cette fois-ci pour impliqué le gouverneur de province et l’Assemblé provinciale et au niveau national, pour que kashamata puisse bénéficier aussi d’une école. Avant de terminer son propos, Alain Mwembia a lancé un appel à tous de s’impliqué pour qu’il y ait des écoles publique à Kashamata et sur toutes la République d’une part, et le décongestionnement des classes et les équipés en bancs, pour permettre une bonne condition d’étude.