Lubumbashi : les organisations de la société civile renforcés en capacité sur les techniques de monitoring et les plaidoyers en droit de l’homme.
Plus de 50 organisations de la société civile ont participés ce lundi au Pullman Karavia, a un atelier un jour sur les techniques de monitoring et de plaidoyer en matière des crimes liés à la corruption et faits assimilé. Cet atelier s’inscrit dans le cadre de renforcement de capacités des acteurs de la société civile en vue de leur permettre de travailler en synergie pour faire poursuivre les auteurs des actes de corruption en RDC.
Maître Georges Kapiamba président de l’Association Congolaise pour l’accès à la justice, exposé sur les techniques de monitoring et les plaidoyers en droit de l’homme. Dans son introduction, l’orateur a circonscrit la mission de la société civile qui est de surveiller les politiciens pour les pousser à bien travailler pour le bien être des citoyens. il a expliqué s’agissant du monitoring, qu’il s’agit une démarche qui permet à collecter les informations tout en les vérifiant. Ici l’objectif est d’arrivé à s’assurer que l’Etat travaille à travers ses agents de manière à accomplir ses responsabilités dans les respect de droit de l’homme. Les monitoring ne se fait pas seulement pour vérifier les faits, mais aussi pour faire changer les situations.
Quand au plaidoyer, Me Kapiamba à souligner qu’avant de faire un plaidoyer , il faut maîtriser les lois, il faut faire des consultations auprès des experts du domaine faisant l’objet du plaidoyer. Le plaidoyer exige le respect dans les langages et savoir les impliquer dans les activités de sensibilisation, ne jamais méprisé les autorités.
Poursuivant son exposé, le président de ACAJ a défini la corruption selon la banque mondiale, comme étant tout comportement pour lequel les agents du secteur public et privé obtiennent un enrichissement impropre et illicite qu’ils ont eu personnel ou à l’avantage de relation ou qu’il provoque profitant de leur position.
La corruption a des conséquences sur le plan démocratie, elle dévalorise la confiance et la légitimité, elle démotive et bouleversé la participation politique en déformant les résultats des élections.
Des sont côté Maître Timothée Mbuya Directeur exécutif de Justitia ASBL, a parlé sur les crime environnemental cas de parc Kundelungu et Upemba.