RDC : la CENCO suspend sa participation à la plateforme des églises
L’Église catholique vient d’annoncer la suspension de sa participation à la plate-forme des confessions religieuses . Ceci ressort du communiqué de presse publier ce 29 novembre, à l’issue de la session extraordinaire tenue à Kinshasa par la conférence épiscopale nationale du Congo du 23 au 25 novembre dernier.
Pendant trois jours les archevêques et les évêques membres du comité permanent de la CENCO se sont penchés sur des questions préoccupantes de l’heure à savoir, la persistance de l’insécurité dans Ituri et le nord Kivu, l’état du processus électorale et la situation de l’enseignement.
Parlant du processus électoral, les évêques déplorent la politisation de la CENI et le climat de méfiance engendré, susceptible de conduire aux élections contestées d’avance et qui par conséquent porteraient sérieusement atteinte la cohésion nationale et à la paix sociale.
Concernant la désignation de membres de la CENI, les membres de la CENCO se sont rendu compte de la grande divergence des doctrines et de perception des valeurs éthique avec certaines confessions religieuses. Voilà qui justifie la décision de l’Église catholique de suspendre sa participation dans la plate-forme des confessions religieuses.
Quant à la situation sécuritaire en Ituri, le communiqué rapporte que les évêques sont très affectés par le nombre croissant des morts, des déplacés interne et des personnes enlevées malgré la mise en place de l’État de siège. Ainsi , ils ont adressé quelques recommandations au Chef de l’État . Pour eux, il faut requalifier cet État de siège de manière à ce qu’il soit plus efficace et réponde davantage aux besoins de la population qui y vit.
Par ailleurs les membres du comité permanent de la CENCO ont parlés de la question de l’enseignement en invitant à ces assises le ministre National de l’EPST. Celui-i a expliqué la politique de la mise en place de la gratuité et comment lutter contre les anti-valeurs.
Noté que, à la fin de session, les évêques ont décidés d’aller à la rencontre du président de la République avec un mémorandum pour lui faire part des propositions utiles par rapport aux préoccupations relevées sur les points évoqués ci-haut.