Lubumbashi : les communautés veulent l’accès au niveau 3 à l’électricité
C’est l’une des éléments inclus dans la prise de position de la société civile du Haut-Katanga et des représentants des communautés venus de 5 villages lors de la clôture des consultations sur la politique nationale énergétique le 3 décembre dernier à Kalubwe lodge.. Cette prise de position a pour but de garantir un accès à une énergie durable, abordable et fiable pour tous d’ici à 2030.
Organisé par l’observatoire d’Études et d’Appui à la Responsabilité sociétale et environnementale ,ces assises ont rappelé que l’accès à l’électricité est un droit consacré par la constitution de la RDC et pourtant moins de 10% de la population congolaise a accès à l’électricité dans leurs ménages alors que l’énergie est le moteur du développement et peut améliorer nos conditions de vie. Voilà qui explique pourquoi la société civile du Haut-Katanga ainsi que les communautés de 5 villages à savoir :SAMBWA, SHINGA, KAMAFWESA, KAPOLOWE GARE et BUNGUBUNGU » , qui ont pris part à ces accises ont dans ce qu’elles ont appelé « notre a mot dire », a exprimé ses souhaits a intégré dans la politique nationale énergétique.
C’est ainsi que lors de la clôture de ses assises qui ont duré 3 jours, Freddy Kasongo secrétaire exécutif de OEARSE a souhaité que les membres des communautés et la Société Civile s’approprient le contenu en de mener le plaidoyer d’une manière confortable. « L’objectif était de discuter et d’avoir le même point de vue ». a -t-il dit.
Dans cette prise de position ,plusieurs éléments ont été prisent en compte, c’est notamment : garantir un accès à une énergie durable, abordable et fiable pour tous d’ici 2030, impulser le développement social et économique du pays à partir de la base par le biais des usages productifs. Autre chose, protéger , les droits humains, y compris le consentement libre informé et préalable à tout projet énergétique. L’autre voie à privilégier, c’est la promotion de l’autonomisation des femmes par le développement de possibilités économiques qui leur sont offertes grâce à l’énergie durable.
Les communautés ont surtout émis le vœu d’avoir un niveau minimal d’accès de 3 ou supérieur, pour 50% ou plus de la population avant 2030. Mais surtout de prioriser la demande locale urgente de l’accès à l’énergie de la population, des petites et moyennes entreprises pour le développement social et économique, plutôt que l’énergie pour l’exportation. Elles ont également souhaité privilégier les solutions décentralisées qui exploitent les diverses et abondantes sources d’énergies renouvelables au niveau local. Pour elles, les grands projets hydroélectriques ne sont pas en mesure de concrétiser leur vision de l’accès à tous à l’énergie d’ici à 2030 et ne constituent donc pas une priorité et prioriser les sources de production à faible émission de carbone et promouvoir l’adoption des technologies abordables, à faible coût d’investissement, plus résilientes face au changement climatique avec peu d’impacts sur l’environnement et les droits humains.D’autres choses sont nécessaire c’est notamment, le renforcement des capacités et édicter une loi sur la transition énergétique et vulgariser la loi sur l’electricité.