Lubumbashi : formation sur la lutte contre les abus des hommes de Dieu

Lubumbashi : formation sur la lutte contre les abus des hommes de Dieu

Plusieurs femmes des différentes confessions religieuses ont participé à la formation sur la  lutte contre les abus des hommes « dit » de Dieu.  Abus sexuels et au monnayage des bénédictions et guérison  ont été dénoncé. Dans la ville de Lubumbashi , des cas d’abus sexuel et autres sont monnaie courante et dans la majeure partie , les femmes en sont les premières victimes. Sous le thème « Si ton pasteur ou ton prophète te dit ce qui ne cadre pas avec les saintes écritures dit lui non ».

Pendant six jours les chrétiennes seront informés sur les abus  qui se font dans le cadre des églises et  comment les combattre. C’est le mouvement  de femme de valeur qui organisé ces assises  pour alerter les femmes sur ces questions qui se font souvent en cachette et dont les femmes taisent à cause de l’emprise spirituelle de leur mentor , pasteur ou évangéliste.

Ruth  Bakolabati  coordonnatrice  de ce mouvement s’est inspirer de l’histoire de  Kaly* (le nom a été changé) , une fille violée à l’âge de 5 ans, pour expliquer ces abus , leur source , la cause et comment les combattre. Plus tard mariée par force à un homme très violent, et pour chercher la solution, elle s’est confié à un prophète et elle a eu à subir des abus notamment des violences verbales .

Pour elle, il existe plusieurs sortes d’abus, il s’agit des abus  physiques, morale, verbal et psychologique.  Elle les  appelle les abus spirituels dans la mesure où elles sont commis par des personnes qui se disent spirituel. Ainsi elle explique que lorsqu’une personne utilise ou son autorité spirituelle pour se faire obéir ou encore pour dominer une personne qui cherche de l’aide. Elle ajoute qu’on parle d’abus spirituels quand on met l’intérêt de l’église avant les besoins des chrétiens. C’est-à-dire, lorsque le prophète ou pasteur applique certaines procédures ou méthode qui ne cadre pas avec les saintes écritures ça s’appelle abus. C’est pourquoi la facilitatrice a demandé aux femmes de dire non face à ces genres d’actes.d

Pour  lutter contre les abus spirituels, Ruth a demandé aux femmes d’avoir le discernement, de lire la bible, et d’aimé les enseignements. Car la cause principale d’abus spirituels, c’est le manque d’information. Quant aux violences sexuelles, elle a exhorté les femmes a brisé le silence, à bannir la honte et surtout à parler avec leurs filles sur la sexualité tout en adoptant un langage simple.