Haut-Katanga : la CNDH dresse un bilan sombre sur la situation des droits de l’homme

Haut-Katanga : la CNDH dresse un bilan sombre sur la situation des droits de l’homme

 

La Commission Nationale des Droits de l’Homme(CNDH) dresse un bilan sombre de la situation des droits de l’homme en province. Selon cette institution d’appui à la démocratie, le Haut-Katanga connait une forte régression en matière de respect des droits de l’homme en 2021. Sur  ce tableau sombre il y a l’insécurité qui a refait surface dans la ville de Lubumbashi.  Chaque jour on déplore des cas de cambriolages, vols, viole et tueries. Les  droits à la vie sont violés par ceux qui sont sensés assuré la sécurité de la population.

D’apres Maitre Joseph Kongolo coordonateur Provincial de la CNDH, croit il y a un relâchement par rapport au renforcement de la sécurité de la population. Pour lui, la paix n’existe pas  dans la province du cuivre.

Face au thème retenu pour la célébration de la journée des droits de l’homme à savoir  « l’égalité », le défenseur des droits de l’homme Momat kongolo a indiqué que la population de la province du haut Katanga vit des inégalités dans plusieurs secteurs sociaux. Sur le plan judiciaire, l’accès facile à la justice n’est pas équitable. Il faudra que toutes les parties au procès aient la même chance à se défendre, à être assister et représenté par son conseil. L’accès de tous  aux soins des santés de qualité est inégal et demeure un  problème grave en RDC en générale et dans le haut Katanga en particulier.

Du coté professionnel, il y a des gens qui travaillent plusieurs années sans matricule, et ne touche rien à la fin du mois, soit qui reçoivent juste une prime. Il a cité le cas des personnes médicaux qui travaillent sans toucher leurs primes de risque. La mauvaise condition d’incarcération à la prison de Kassapa constitue une inégalité.

Devant toutes ces formes d’inégalités vécu dans la province du haut-Katanga, la commission nationale de droits de l’homme affirme avoir mené des actions, entre autre, des plaidoyers et préventions aux près des autorités compétentes, mais ces dernière sont inaccèsives explique joseph kongolo. Celui-ci a terminé son propos en disant que cette journée doit interpeller tout le monde par rapport à la situation des droits de l’homme en RDC.

Rappelons que le 10 décembre de chaque année, le monde célèbre la journée des droits de l’homme, jour de l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’homme en 1948 par les Nations Unies.