RDC-lutte contre la corruption : au-delà des discours politique

RDC-lutte contre la corruption : au-delà des discours politique

La corruption, ce fléau qui gangrène la société congolaise suscite des interrogations dans la manière de l’endiguer. Le combat reste judiciaire, selon des personnalités soucieuses de moraliser la société congolaise. Pourtant, les discours politique tenu par des autorités restent des mascarades.

Pas d’issu favorable de procès organisé en vue de réprimer les crimes de corruption, de détournement des deniers publics et autres infractions se rapportant aux fautes de gestion dans le pays malgré les bonnes intentions présentées dans des discours politique. C’est ce qui ressort de l’analyse des discours politique dans la lutte contre la corruption.

Pour le professeur Gabin Badi, directeur de l’école de criminologie, les instruments juridiques et structures en charge de détecter ce mal et en trouver des solutions ne manquent pas en RDC. Il cite comme exemple les cours et tribunaux, l’Aplc, l’Igf, autant d’institutions qui ne suffisent pas pour mettre fin à ce fléau. Un parquet financier national est proposé pour éradiquer ce phénomène.

Que viendra-t-il faire à côté des autres ? Quelles innovations apportera-t-il ? Le combat contre la corruption est-ce une affaire de multiplier des structures ou de non-respect des textes en vigueur ?  Voilà autant des questions soulevées par les participants à la conférence organisée par le réseau anticorruption de Lubumbashi ce jeudi 9 décembre en marge de la journée internationale de lutte contre la corruption.

Cette proposition est contestée par certains magistrats du parquet général financier près la Cour des comptes qui existe déjà mais dont on ne sent pas l’efficacité.

La lutte anticorruption produit bien des effets manifestes et durables sur le champ politique, quoi qu’en pensent ceux qui analysent la politique anticorruption comme une pure fiction destinée à détourner l’attention des électeurs des véritables problèmes. Mais ces effets ne sont pas forcément ceux attendus par la population victime directe et indirecte de ce fléau.