Kinshasa: Kabund désavoué par les députés nationaux de l’UDPS
Après les les Chefs des groupes parlementaires de l’Union sacrée, Jean Marc Kabund vient d’être désavoué par les députes nationaux membres de sa famille politique UDPS, dans une déclaration rendue public ce 18 janvier 2022.
Officiellement la démission annoncée pour ce mardi par Jean Marc Kabund n’a pas eu lieu. Les bourreaux du premier vice président de l’assemblée nationale estiment que ça traîne, passe à l’action et désavouent publiquement le président a.i de l’UDPS tout en se rageant derrière le président Félix Tshisekedi.
« Désavouons notre collègue Jean-Marc Kabund-À-Kabund et prenons acte de sa démission des fonctions de premier vice-président de l’Assemblée nationale qu’il occupait au nom de l’UDPS – et non à titre personnel – et de ses autres fonctions au sein du parti que nous devons continuer à consolider ensemble pour servir les intérêts de notre peuple », rapporte la déclaration des élus membres de la famille politique UDPS.
Cependant, ils demandent aux structures compétentes du parti présidentiel d’intervenir sans délai afin de tirer les conséquences qui s’imposent pour la bonne marche de l’UDPS et la réussite du mandat du chef de l’État Félix Tshisekedi.
Cette déclaration intervient après plusieurs autres qui estiment que s’en est de trop pour Jean Marc Kabund, notamment celle de des Chefs des groupes parlementaires de l’Union sacrée qui ont pris acte de la volonté de démission de l’homme fort de l’UDPS.
« Nous rappelons à l’opinion que l’Union sacrée n’a qu’un seul chef et visionnaire en la personne de son excellence Félix Tshisekedi, président de la République et Chef de l’État, derrière qui nous sommes tous rangés et engagés » ont déclaré les Chefs des groupes parlementaires de l’Union sacrée dont Charles Okoto de la mosaïque PPRD dans une déclaration rendue publique lundi 17 janvier.
On rappelle que toutes ces déclarations se font suite à celle de Jean Marc Kabund président a.i de l’UDPS et premier vice président de l’assemblée nationale en réaction à l’acte de sabotage de sa résidence privée à Kinshasa par la Garde Républicaine.