Lubumbashi : l’AFBC condamne la violence dont elle a, ete victime lors de la répression de la marche
Les organisateurs de la marche organisée ce mardi matin pour exiger la libération de Daniel Ngoie Mulunda condamnent l’usage de la force dont ils ont été victimes . Dans une déclaration faite juste après cette répression ces organisateurs font état de 55 blessés dont 14 blessés graves, ce bilan n’est pas confirmé par les sources officielles.
Dans leur déclaration, les initiateurs qui sont entre autre les parti politique ABFC alliance des force pour le bien-être de congolais, accompagné par les kabilistes et le PAREC de Ngoie Mulunda, ont condamnés les actes des violences commis par la police sur certains députés nationaux, provinciaux et les ministres honoraires venus pour participer à la marche pacifique autorisé par le maire de la ville lubaba buluma le 14 janvier 2022 dernier. Ces personnalités ont reçu des couts et ont été blessures, en présence du ministre provincial de l’intérieur, du colonel P3 chargé des opérations à la police et du maire de la ville de Lubumbashi.
Pablo NGWEJ, Kahozi Bin Malisawa et Kabange Numbi accusent le gouverneur de la province du haut Katanga jacques Kyabula Katwe d’avoir instruit la police pour dispersé les manifestants. Ils déplorent l’usage abusif et disproportionné de moyens utilisé par la police. Notamment, baïonnettes, mattrac, gaz lacrymogènes. Certains policiers portaient des armes à feu dont ils n’ont pas fait usage.
Présent au rond-point square pour faire le monitoring du déroulement de la marche et pour se rendre compte du respect de la liberté d’expression et de l’Etat des droits dans la démarche entreprise pour réclamer la libération de l’ancien président de la CENI Ngoie Mulunda dont le dossier en justice est à la cour de cassation, les acteurs de la société civile ont évoqués l’article 47 in fine de la loi portant procédure devant la cour de cassation qui dispose que « » ».
Daniel Ngoie Mulunda ancien président de la Ceni, par ailleurs proche de Joseph Kabila, a été condamné à trois ans de prison ferme pour incitation à la haine tribale. Le verdict avait été rendu le mardi 26 janvier 2021, tard dans la soirée, en l’absence des avocats de l’accusé. Dans ce verdict, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), avait écopé de trois ans de prison ferme et avait été condamné au paiement d’une amende de 500 000 franc congolais pour « incitation à la haine tribale, propagation de faux bruits et atteinte à la sûreté intérieure de l’État ».