Katanga: justicia asbl appelle les pétroliers et le gouvernement à la franchise
L’organisation de promotion et de protection des droits humains et de développement JUSTICIA Asbl, se dit étonnée de dégradation de la situation sociale suite à la pénurie du carburant qui occasionne la monté vertigineuse du prix de transport en commun dans les villes issues du grand Katanga et particulièrement à Lubumbashi.
Si la ville de Lubumbashi est bouleversée par la situation de multiplication de prix de transport en commun depuis deux semaines, à Kolwezi dans la provinciale de Lualaba cette situation perdure depuis novembre dernier sans aucune solution ni proposition sérieuse de la part des autorités pour décanter le problème qui secouent les populations pourtant nécessaire à résoudre.
Dans un communiqué de presse rendu public ce 21 janvier 2022, Justicia Asbl regrette que les stations d’essence des grandes villes des provinces du Haut-Katanga, Lualaba sont en rupture des stocks de carburant: »les prix du transport en commun qui est passé de 500 fc la course à 1500 fc voir même 2000 fc sur certaines lignes comme le centre-ville vers les cités universitaires » c’est dans ce contexte qu’il craint que la situation s’enchaîne dans d’autres domaine » Si cette situation perdure, il y a lieu de craindre une hausse des prix des denrées alimentaires et cela pourrait provoquer une crise économique et sociale aux conséquences incalculables » a dit justicia asbl.
Par ailleurs, JUSTICIA Asbl met en garde les proches des membres du gouvernement qui utilisent des subterfuges pour arracher des contrats pétroliers à certaines entreprises au profit des hommes forts du pouvoir en place et interpelle le Gouvernement et les pétroliers à discuter en toute franchise en vue d’assainir le secteur pétrolier et fixer de commun accord le prix du litre de carburant et du transport en tenant compte des éléments objectifs tout en découragent les pétroliers à la pratique du fraude douanière.
On rappelle que la pénurie est consécutive à un contrôle initié par les Ministères des hydrocarbures, des finances et de l’inspection générale des finances ayant établi une liste de près de 20 entreprises pétrolières qui fonctionneraient dans l’illégalité et la fraude occasionnant un manque à gagner de plus de 53 Millions de dollars américains par an.
Pour décanter la situation, les réunions ont été tenue entre les parties prenantes et le gouvernement congolais, mais les conclusions souffrent au niveau de son application et les pétroliers comptent alourdir encore leur position dès la semaine prochaine si leurs exigences ne sont pas respectées.