A Lubumbashi seule les cliniques universitaires assurent la prise en charge du cancer
Célébration ce 04 février de la journée mondiale du cancer. Le cancer est la deuxièmes cause de décès dans le monde. Selon l’organisation mondiale de la santé, le cancer fait environ 10 millions des morts par an, dans le monde. Environ 70% des décès par cancer surviennent dans de pays à faible revenu.
En République Démocratique du Congo, les études ne sont pas bien circonscrites et évidente pour donner la situation succincte et exacte du cancer dans la ville de Lubumbashi, néanmoins il y a des cas de cancer que l’on découvre aux seins des hôpitaux de la capitale du cuivre à près diagnostic a expliqué le Dr Anatole Nyembwe médecin généraliste à la polyclinique Medicare.
Selon les explications donnée par le Dr Anatole, en RDC en générale et à Lubumbashi en particulier, les types des cancers les plus fréquent chez la femme sont, le cancer de sein, du col, le cancer qui touche les ovaires, et du coté de l’homme ont rencontre le cancer de la prostate, et du colon (le gros intestin). Mais le cancer du foie touche les deux être c’est-à-dire l’homme et la femme, ce type de cancer est lié aux infections comme par exemple l’hépatite B. il y a également le cancer de l’estomac.
Chez les enfants le cancer le plus fréquent reste jusque-là le cancer du sang. Le cancer qu’on peut rencontrer chez les adultes hommes ou femmes, adolescents et enfants c’est le cancer de l’œsophage, du cerveau, de la peau, la liste n’est pas exhaustive, a ajouté le docteur Anatole Nyembwe.
Ce dernier indique qu’il existe une prise en charge bien spécialisé appelé « oncologie pédiatrique » aux cliniques universitaire de Lubumbashi, pour le cancer. On y trouve des médecins spécialistes qui prennent en charge les personnes vivant et souffrant du cancer. Mais le comble à Lubumbashi c’est le timing pour diagnostic. Plus le diagnostic est fait top, plus il y a possibilité d’une bonne prise ne charge. Et celle-ci est fonction du type de cancer. Par ce que selon Anatole, il y a des cancers qui demandent la chirurgie, les médicaments à soumettre pour des cas suspect. Tout dépend de type de prise en charge du cancer, a-t-il dit, il y a chimio sensible, la radio thérapie qui est une des méthodes de la prise en charge. Notamment la prise en charge psychologique et nutritionnelle.
La Journée mondiale contre le cancer, est l’occasion de sensibiliser le plus grand nombre des personnes aux principaux enjeux de la lutte contre le cancer. Il en existe cinq types principaux du cancer à savoir, le carcinome, le sarcome, les lymphomes et les myélomes, la leucémie, les cancers du cerveau et de la moelle épinière.
Avant de parler de la prévention sur le cancer, le généraliste Anatole Nyembwe a évoqué les facteurs causals du cancer, selon lui, il n’y a pas de causes bien élucidé pour le cancer, mais il y a des facteurs qui peuvent exposer au cancer et qu’on peut éviter, et d’autres qui sont non évitable.
Parmis les facteurs évitable, le docteur a cité la prise de l’alcool, le tabac et certains alimentations prit d’une manière excessive. Mais les facteurs non évitable sont le sexe, l’âge, la près disposition génétique, la pollution de l’environnement qui nécessite les mesures d’encadrement.
Par rapport aux avancés sur le traitement du cancer, Anatole affirme que les résultats de recherche montre des plus en plus des avancés dans les méthodes de traitement. « Il y a des types de cancer qu’ont n’opéré jamais et à ces jours on opérés. Par exemple la prostate »
Face à la pandémie liée au Covid 19, l’Union internationale contre le cancer UICC renseigne sur son site que l’impact des mesures nécessaires pour maitriser la pandémie, ont eu de l’impact sur les services de cancérologie engendrant d’importantes perturbations qui auront à leur tour un impact sur la santé et les conséquences du cancer dans le futur. En parallèle, les organismes de cancérologie et les personnes du monde entier se sont adaptés et ont innové pour continuer à offrir leurs services et conserver les progrès réalisés dans le traitement du cancer.
La Journée mondiale contre le cancer est née le 4 février 2000 au Sommet International Contre le Cancer à l’occasion du nouveau millénaire à Paris en vue de prévenir cette maladie.
Il faut retenir que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) souligne aujourd’hui la nécessité de renforcer les services de lutte contre le cancer dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. L’OMS avertit que si les tendances actuelles se poursuivent, le monde connaîtra une augmentation de 60 % des cas de cancer au cours des deux prochaines décennies. C’est dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, qui enregistrent actuellement les plus faibles taux de survie, que le nombre de nouveaux cas augmentera le plus fortement (+81 % selon les estimations).