interpellation de François Beya: des indices sérieux pèsent sur lui
Des indices serieux pesent sur François Beya, conseiller spécial du président de la République en matière de sécurité interpellé par l’ANR depuis le weekend dernier. La présidence dit détenir d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale au cours d’un communiqué rendu public ce mardi 08 à la chaîne nationale par Kasongo Mwema, porte parole du chef de l’Etat.
François Beya a été interpellé et continue de subir l’interrogatoire par les services de renseignements militaires depuis le samedi 5 février alors qu’il était chez lui à la maison dans le respect de procédure selon Georges Kapiamba défenseur des droits de l’homme et président de L’ONG ACAJ qui l’assiste.
Le patron de la sécurité du président est suspecté des menaces contre la sûreté de l’Etat tandis que les rumeurs parcourent les réseaux sociaux et les débats politiques à travers le pays où tout plusieurs cherchent à connaître la vraie version de son interprétation. C’est seulement ce mardi tard dans la soirée que la présidence a apporté une lueur d’explication et la piste d’un coup d’État raté s’est éclaircit davantage.
« Il n’est pas dans les habitudes de ce service [ANR] de communiquer de ses activités. Toutefois, dans l’état actuel des choses, on peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices suffisamment sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale. Les enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent à différents niveaux« , indique la présidence de la république.
Toute fois, la Présidence appelle la population congolaise à la vigilance et à éviter de donner du crédit aux spéculations et mensongères sur les réseaux sociaux et d’éveiller à la protection des acquis démocratique qui ont conduit le’président Félix Tshisekedi à la tête du pays à travers les élections : « Le processus démocratique amorcé dans notre pays par la première passation pacifique du pouvoir en janvier 2019 est un acquis sacré à préserver à tout prix. Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée. La population doit garder son calme et de vaquer calmement à ses occupations », ajoute la Présidence.
La même source promet de revenir avec d’autres précisions pour éclairer l’opinion à l’évolution de l’enquête. En même temps, le défenseur des droits de l’homme qui assiste François Beya insiste pour que ce dernier soit déféré au parquet après deux jours passés dans la disposition de l’ANR conformément à la loi.