Lubumbashi : le cancer de rein, trop cher pour en guérir

Lubumbashi : le cancer de rein, trop cher pour en guérir

Au moins 350 enfants atteints de cancer sont prisent en charge à l’unité d’oncologie pédiatrique de Lubumbashi depuis sa création en 2009 jusqu’à ces jours.  40 enfants ont été déclarés guéris. Voilà la situation épidémiologique actuelle du cancer  des enfants donnée par le ministre provincial de la santé joseph Nsambi Bulanda dans une communication faite ce 15 Février où l’humanité célèbre  la journée  du cancer des enfants.

Connue comme une maladie provoquée par la transformation des cellules qui deviennent anormale et prolifèrent des façons excessives et  qui forme une masse appelé tumeur,  le cancer  de l’enfant est défini comme étant des affections malignes survenant chez les sujets des zéro à dix-neuf ans. Selon le ministre provincial de la santé,  actuellement les études réaliser par GFAOP en Afrique montre que les types des cancers pédiatrique les plus fréquent  dans Le haut Katanga sont le rétinoblastome, le néphroblastome, le lymphome du burkitt, la maladie de hodgkin et la leucémie aiguë lymphoblastique.

Parlant du traitement du cancer de l’enfant, joseph Nsambi Bulanda expliqué que la guérison du cancer dépend du stade à laquelle on détecte la maladie. « La détection des cancers de l’enfant à un stade débutant permet un traitement plus efficace et améliore sensiblement le pronostic de la maladie ». Mais dans le Haut-Katanga en générale et  à Lubumbashi en particulier, la plupart des enfants viennent aux cliniques universitaires au stade avancé de la maladie du cancer à cause de la mauvaise conception du cancer de la part de population, a souligné le ministre. Il faut ajouter à cela  le cout des examens du cancer. Par exemple à Lubumbashi, l’examen du cancer des reins chez l’enfant est évalué à 110 dollars, et celui du sang et de la moelle sont fixé à 80 dollars.

Le choix des cliniques universitaire comme unité pilote de prise en charge du cancer pédiatrique se justifie par sa vocation de recherche et c’est le seul hôpital où on trouve un professeur formé à Dakar sur le cancer pédiatrique et qui fait partie de groupe de grand docteur au niveau continental.

Comme stratégie pour détecter le cancer de l’enfant, le ministre provinciale a fait savoir que, le gouvernement de la RDC a déjà supporté la charge de la formation des cinq experts en diagnostic précoce du cancer au Sénégal. Ces derniers ont formés à leurs tours 54 membres des équipes cadres des zones de santé comme formateurs des prestataires des soins, et actuellement la formation des acteurs communautaires est en cours. En dehors des formations, le ministre joseph Nsambi a rassuré que  le gouvernement provincial du haut katanga a mis en sur pied un plan de construction d’un nouveau pavions pour le cancer.

Dans cette même ordre d’idée, le ministre a ajouté que les moyens nécessaires pour la prise en charge sont là, c’est entre autre les outils pour le laboratoire, les médicaments et les ressources humaines. Mais comme tous autres services, le ministre a indiqué qu’il y a encore à ajouter.